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FABRICATION DE LA FONTE ET DU FER
quel', Mais lorsque je rapprochai la bonne qualité
d'une base très-forte en une autre qui possède des affinités beaucoup plus faibles, ne laisse pas que d'aVOir de l'importance quand le minerai se trouve » en présence du quartz dans les hauts-fourneaux. 11 ifeSt" pas douteux, en effet, que si ce changement n'était pas effectué il pourrait se scorifier beaucoup
nature des minerais chargés de sulfate de baryte, il me semblait d'abord qu'il y avait là une contradiction manifeste. Toutefois, en y réfléchissant, je crois que je suis parvenu à me rendre compte
d'oXVde de fer avant la réduction, et qu'alors, quand bien même il resterait encore de la castine en présence du laitier, cette réduction deviendrait beaucoup plus difficile. Le fait de la combinaison du quartz à une température qui n'a pas besoin d'être très-élevée avec le protoxyde de fer est assez prouvé du reste, par ce
qui se passe dans le puisque nous trouvons de là silice gélatineuse grillage'dans le minerai qui y a été soumis. Le grillage chasse aussi l'eau et l'acide
fonte.
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Tous ces faits paraissaient peu difficiles à expli- Qualité del.
peroxyde, et voilà pourquoi on ne grille jamais le brauneisenstein (oxyde brun). Ce changement,
Nature de la
DANS LE THERINGERWALD.
carbonique, et c'est encore là un résultat précieux pour le succès de l'opération dans de peti ts hautsfourneaux, où l'introduction de ces deux éléments de refroidissement ne peut que gêner. Les minerais du Thuringerwald sont éminemment manganésifères, et c'est à cette présence du manganèse qu'il faut attribuer ici la nature de la fonte que l'on obtient. D'un côté, en effet, en s'introduisant dans la scorie, il la rend très-fusible , et
permet d'augmenter le nombre des charges par rapproà "au combustible, circonstance qui tend à diminuer la quantité de carbone introduite dans la fonte. D'un autre côté, il passe en partie dans la fonte, et il tend encore à la blanchir par sa grande affinité pour le carbone, affinité qui s'oppose à la séparation de cet élément ,à l'état dé graphite.
des fers et des aciers du TIittriruerwafd dé
de ce l'ait si singulier.On sait queles sultates sont décomposés au contact du charbon par la chaleur. Le sulfate de baryte doit donc do. nner lieu à du sulfure
de baryum dans le haut-fourneau; mais s'il y a en présence de la silice ou un silicate acide, une certaine partie du sulfate de baryte doit être décomposée en donnant lieu à du silicate-de baryte et, par la réaction du charbon, à du soufre et s'unit à la foute. li aurait donc été intéressant de mettre celle-ci à l'analyse chimique; mais le temps ne m'a pas permis de le faire. Privé de cette lumière, j'ai été obligé de recourir .à d'autres faits pour m'éclairer sur la nature de cette ibnte , et je crois pouvoir affirmer qu'elle ne contient pas de soufre ou qu'elle n'en contient que très-peu. Le fait qui me conduit à cette conclusion est la qualité bien connue des fers et des aciers du Thurin'gerwald en général, et en particulier de ceux de chai a lkal den.
On ne fabrique pas avec desfontes sulfureuses .du fer destiné à la fabricatiorr de la tôle , du fil
d'archal, des canons de fusil, etc. Encore bien moins .tine fonte sulfureuse peut-elle donner Un bon acier, car on sait que l'on ne corrige guère dans les feux d'affineries les défauts de la fonte quand on cherche à produire de l'acier. Je crois donc pouvoir conclure de tous ces faits que s'il existe du soufre dans la fonte blanche du Thuringerwald, ce n'est
font"