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DANS LE THURINGERWALD.
agir ainsi. On brûle moins de charbon dans le blanofen , et on fait aussi une économie de combuStible dans le feu d'affinerie, parce que cette
.que l'on trouve dans la Voie sèche, page 280. Ce laitier provient, comme ceux du. Thuringerwald, de minerais spathiques; il est aussi sulfureux, sulfureux et il est assez remarquable qu'il soit un des plus .ques de tous ceux même page. Il contient aussi, comme lesanalysés' nôtres, beaucoup de protoxyde de manganèse. Je déduirai plus tard de ces faits des conséquences, lorsque j'examinerai comment des minerais pénétrés de sulfate de baryte, comme
fonte étant de toutes les fontes manganésées celle qui contient le moins de carbone, elle est la plus facile à décarburer. On .obtient, mais rarement, et seulement accidentellement, la fonte lamelleuse à grandes lames qui correspond à l'allure intermédiaire. On produit cependant quelquefois à Louisenthal une semblable fonte pour un objet spécial. Le fer qu'elle donne par l'affinage est vendu à 'une fabrique d'armes blanches qui se trouve près de Sahl, et il est employé pour faire des cuirasses. Il parait que ce fer est très-résistant et qu'il prend en même temps un beau poli, deux qualités qui sont essentiellement propres à le faire rechercher pour l'usage auquel on r emploie. Du laitier.
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FAERICATION DE LA F'ONTE ET DE FER
Le laitier est ordinairement celui que l'on obtient par un refroidissement brusque, c'est-àdire qu'il est vitreux. Sa couleur est le vert pâle; il présente quelquefois des indices de cristallisation. on jette de l'eau sur le bain après sa sortie O
du fourneau, on retire de la surface un laitier poreux et blanc qui doit sa couleur à l'état de ténuité où se trouvent les matières. C'est, comme le premier, un silicate de chaux, de magnésie, de protoxyde de manganèse et de baryte qui ne contient que trèspeu d'oxydu le de fer et encore moins d'alumine. Il est sulfureux, et s'éloigne peu de laformule B. S'; B représentant les bases à i a tome.d'oxygèn e,
et S la silice. Cette composition est assez remarquable pour un laitier provenant de minerais spathiques, à cause de sa grande basicité. Elle se rapproche beaucoup de celle d'un laitier de Musen ,
ceux du Thuringerwald, peuvent donner un fer de bonne qualité.
On peut estimer moyennement que l'on consomme de i à 1,15 de charbon en poids pour i de fonte obtenue, et que pour cette même quantité on a environ 1,5o de laitier. Je n'ai pas la prétention d'exposer ici une théorie de la réduction des minerais de fer dans les blatiofen. Les principes sur lesquels cette théorie doit être basée sont bien évidemment les mêmes que ceux que l'on a donnés pour les hauts-fourneaux, et je n'ai rien à ajouter à cet égard aux développements qui ont été publiés récemment dans les Annales des mines. Je dirai seulement quelques mots qui se rapporteront à trois points principaux du traitement métallurgique : 10 but du grillage ; 2' nature de la fonte; 30 qualité de cette fonte.
CO Theorie.
Les minerais du Thuringerwald ne contiennent But du
de pyrites ; ce fait est complétement démontré par les analyses qui ont été faites et l'inspection même. des minerais dans. une foule de localités. Le grillage suivi d'une exposition à l'air n'a donc point ici pour but de chasser le soufre en' le transformant en acide sulfurique. Son -objet principal
est de changer le protoxyde du fer spathique en
grillapas