Annales des Mines (1842, série 4, volume 2) [Image 134]

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PABRICelON. tg LA PON'rn

j)AN.5 L1

quintal de fer a gé considérablement diminué comme on en jugera par les tableaux suivants. Se ne puis attribuer cette augmentation de déchet SUE la fonte qu'a l'inexpérience des ouvriers qui travaillant avec une nouvelle Méthode qui ne leur était pas bien connue, ont dû nécessairement, en recherchant le meilleur procédé de travail , faire quelques expériences. Quant à la quantité de..,f.e, produite dans l'unité de temps il paraîtrait qu'elle a augmenté, puisque le salaire des ouvriers qui se rapporte à quintal de fer fabriqué a diminué. 1839, L'usine de Luisenthal a produit, 2194 quintaux 5o livres de fer forgé en barres. Celle de Georgenthal , 1026 quintaux de fer en barres. Le tableau suivant représente les éléments du

prix de revient dei quintal du pays de fer fb rgé en barres, de i pouce 1/2 de côté. Frais spéciaux. A Luisenthal. th.

Fonte 1.-291tv.,,2,

3

B Georgenthal.

th. s.g.

s.g. pf: 0 0

5 1,3

7,3 1326v.,6. 8,3 25P.c.,9 (1584)., 1

0 3,7 27P.,,3(1661.). 1 Main-d'oeuvre. . . 0 10 8,1 Main-d'oeuvre. 0 12 4,7

4 17 9,7

4 11 11,7 Frais généraux. haat du capital engagé et du fonds çLcroulenent. Frais d'entretien Frais de direction Menues dépenses

th. s.g. pf.

04 07 00

04 7,8 00 5,1 016 0,9

Frais spéciaux

Frais gtnéraux

4 11 11,7

th. s.g. pf.

0,0 5,9

0

4

è

7

0

0 10,8

012 4,7 4 17 9,7

O6 0,9

0 12 47

428 0,6

5

0

2,4

14111.111INGERWALD.

267

Le quintal de Saxe revenant à 5 th. environ OU à 18 fr. 75 e., le quintal métrique vaut 4o fr. 2.1 C. ;

or, le même quintal étant vendu 48,o4,

et les troiS,. forges de LuiSenthal et. de Georgen,,,,,,,, thal produisant envirô1,.2oOo quintaux métriques

par année, elles rapportent un bénéfice net de 6,000 fr. De la fabrication du fer dans les creusets de bpsques.

La fabrication fi fer par la méthode désigné'ë

en allemand sous le nom de lehfettersarbeit était autrefois répandue dans tour. le Thuringerwald et beaucoup d'autres contrées de l'Allemagne. Les sept usines qui l'emploient encore aujourd'hui sont concentrées autour de la petite ville de Suhl. Tout en produisant un fer d'excellente qualité, cette méthode exige une grande consommation de combustible et donne un grand déchet sur la fonte soumise à l'affinage. Aussi les ingénieurs prussiens ont-ils depuis longtemps déjà engagé les propriétaires de ces usines à transformer les loeschfeuer en foyers d'affinerie, comme on l'a

fait dans les autres parties du Thuringerwald. Jusqu'ici leurs efforts ont été vains, ce que l'on doit principalement attribuer à l'isolement où se trouvait autrefois la ville de Suhl, bâtie au pied des montagnes, sans communication directe un peu importante avec le S -Villes voisines. Cette Cause

n'existe plus aujourd'hui, puisqu'elle est traversée par la nouvelle chaussée de Schleusingen à Gotha. Ce passage important, ouvert depuis quelques années seulement à la circulation, a déià donné à Suhl une vie nouvelle. Il est bien probable que les industriels, éclairés désormais sur leurs véritables

Généralité..