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FABRICATION DE LA FONTE FT DU FER
La fonte est blanche , sous forme de plaques minces et rondes. Nous avons dit ce que c'était que le giissstück en parlant des stückofen, et les,autres produits sont bien connus. On emploie ordinaire-
ment, mais à défaut d'autre, du charbon de pin. L'opération se partage en deux parties qui se Ducriplion de l'opération. font successivement, l'affinage 'de la fonte et le
travail des lopins. i° Affinage de la fonte. Je décrirai une opération dans laquelle on s'est servi à la fois de gfissstück et de rognures de tôle. ,
Ce cas se présente assez souvent, parce que, comme je l'ai iej à dit, les loeschfeuer fabriquent aussi de la
tôle, et qu'on repasse toutes les rognures dans le foyer d'affinerie. L'affinage dure deux heures.
On commence l'opération : le creuset est rem-
pli d'une scorie riche en oxydule de fer, parce que, pendant le travail des lopins, on charge à plusieurs reprises les scories péiteuses , qui se détachent en gros morceaux pendant que l'on forge la loupe. On répare le pourtour du creuset et on charge du charbon ; on donne le vent ; on prend avec une pince une trousse de plaques et ou la Lit fondre lentement en la maintenant à une certaine distance de la tuyère. Le giissstiick, qui pèse environ 18 kilogrammes , est placé à côté
mais encore plus loin de la tuyère ; il est aussi maintenu avec une pince. La fusion de ces deux matières premières de la fabrication se fait donc en même temps. Pendant celte première partie de l'opération, l'ouvrier a très-peu de chose à faire quand une trousse est fondue., il la remplace par
une autre. De temps en temps il plonge son ringard dans le bain, et il juge d'après 'l'aspect des
DANS LE TUUBINGEB WALD.
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matières qu'il en retire, et aussi d'après l'aspect de la flamme qui pendant tout le temps de l'opération s'élève au-dessus du foyer de la marche de l'opération. Quand le dé est rouge et qu'il adhère peu aux outils , l'affinage marche ajoute des scories riches ; quand lentement.,,,il au contraire le dé est blanc, qu'il s'attache fortement au ringard, c'est que l'affinage est avancé. Une heure 1/4 après le commencement de l'opération, la fonte et le giissstiick sont fondus. On aperçoit, quand on retire la pince qui soutenait ce dernier, qu'il en reste un peu après l'outil et qu'il n'a éprouvé qu'une fusion pâteuse. A i heure 1/2 on charge 15 kilogrammes de rognures de tôle, et on ajoute du charbon. Pendant la dernière partie de l'opération, vrier travaille fréquemment dans la loupe, l'ouil y enfonce son ringard, en retire des dés et quelquefois lui fait décrire un quart de révolution fendre la loupe et multiplier les points de pour contact avec la scorie. Ce travail devient surtout très-actif pendant les trois derniers quarts d'heure. A i heure 3/4 le maître, fondeur découvre eu, partie le feu, le vent frappant alors sur la scorie, la fait bouillonner, et il s'élève une grande quantité d'étincelles brillantes qui remplissent toute l'usine. Pendant ce temps, l'ouvrier, appuyant son ringard sur la barre de fer qui entoure le et le tenant peu incliné, l'enfonce dans la creuset, loupe et le retire à différentes reprises., A 2 heures l'opération est ,terminée. Les deux forgerons s'unissent au maître fondeur pour enlever la loupe c'est une opération assez difficile, parce que celle-ci est assez pesante. L'un des ouvriers est armé d'une grosse pince; le second d'un Torne II, 1842,