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teoNtÉ et bt t'Eh
cate simple qui ressemble aux scories pauvres que,
l'on obtient par l'affinage de la fonte. C'est à la grande quantité d'oxydule que contient le bain dans lequel tombe la fonte que l'on doit attribuer la décarburation partielle. Il se produit là une espèce de mazéage. Quand le creuset est rempli, on démolit le mur, on enlève la loupe et on la coupe sous le marteau, en morceaux de 15 à 20 kil., qui prennent le nom degiissstlick. Le travail n'est pas du tout interrompu. On passe ordinairement deux
charges de charbon quand, on s'aperçoit que le creuset va être rempli , et on arrête l'opération quand ces charges sont à la hauteur de la tuyère. La loupe une fois enlevée, on -se hâte de reconstruire le mur, on donne de nouveau le vent, et on recommence ainsi , avec les charges qui sont déjà dans le fourneau, une nouvelle opération.
Des lceschfeuer.
le Matériel employé.
Le produit obtenu dans les stiickofen se rapproche plus du fer que de la fonte par son aspect extérieur. Il est extrêmement dur, il raye les limes d'acier et on ne peut le couper avec un ciseau. La construction d'un loeschfeuer est des plus simples, on en voit une projection horizontale
fig. io , PI. VI. La partie bâtie en maçonnerie ne diffère pas sensiblement de celle des forges ordinaires. L'espace compris entre le mur de l'usine et celui
de la tuyère est rempli- de brasque sur une hauteur de om,4.o. La brasque est Maintenue par une poutre fixée aux murs, par des crampons en fer. Du côté opposé à la tuyère est une cuve en bois remplie d'eau qui maintient la brasque de ce côté, et qui sert aux ouvriers pour refroidir leurs outils. Le creuset a une forme grossièrement elliptique; sa longueur, au commencement de l'opéra
DANS L
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ton, est de o",95, sa largeur de ,cr,80. Ces dimensions doivent varier, parce que, dans les usines qui travaillent d'une manière continue, on ne reconstruit le creuset qu'une fois par semaine, le lundi matin avant de commencer la première opération, et qu'il se dégrade nécessairement beaucoup. Deux barres de fer fixées à la maçonnerie et reliées par. leurs extrémités s'opposent un peu à cette dégra7:.
dation. Elle servent aussi à l'ouvrier de pouifs d'appui pour travailler dans le creuset et enlever la loupe. Elles sont plates, la plus grande largeur, étant égale à celle de la main et placée verticalement. La tuyère est horizontale , elle avance de
5 centimètres dans le foyer, et elle estVacée suivant le petit axe de l'ellipse.
Le vent est fourni par deux soufflets en bois, comme dans les blauofen et les autres forges ; le
marteau est pris de côté, il pèse de 250 kil. à 3oo kilogrammes. Le personnel attaché à un kesclifeuer se compose de 5 ouvriers , t maître fondeur et 4 forgerons.
e personnel.
C'est le maître fondeur qui fabrique tout le fer produit, mais il ne travaille pas continuellement, parce qu'on forge les lopins à part. Il est aidé par deux forgerons qui restent seuls pour le travail des lopins. Ces ouvriers sont associés et ils reçoivent à
peu près par quintal de fer fabriqué le même prix que les ouvriers employés dans les autres forges.
Les matières premières de la fabrication sont :
matk:, p.
i° la fonte ; 2° le giissstiick ou à son défaut des mires (le
rognures te tôle, du' vieux fer, les dés de l'opération précédente; 30 des battitures, des morceaux de métal ou des scories riches qui se détachent quand on forge la loupe; enfin le charbbn:
brication.
le fa-