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390 EMPLOI DU EOIS ET DE LA T01JR13E. enfin la section de la cheminée et sa hauteur, on trouve que ces dimensions sont restées les mêmes. Le croquisjig. 3, fait connaître les dimensions d'un four avec lequel le travail était très-bon, et le déchet aussi petit que possible.
A côté de la cheminée du four à puddler, fig. 4, se trouve un petit four préparateur qui
est à la même hauteur que la sole sur laquelle on travaille, et qui sert à chauffer préliminairement la fonte ; il eût été mieux placé entre la cheminée
et le four à puddler lui-même; s'il n'en est pas ainsi, c'est que sa construction est postérieure à celle du four à puddler, et que pour cela il eût fallu démolir ce dernier. Trois des fours à puddler sont à une seule sole, mais le quatrième est à double sole; c'est un essai qui a été fait à Neuberg, depuis quelque temps par M. leBergratb Hampe, et qui a donné de très-bons résultats. Ce four, dont le dessin a été pris avec soin, est représenté par 5 ; on voit que la longueur et la largeur des soles, et aussi les dimensions
de la grille, sont un peu plus petites que pour le four à puddler simple. Le premier pont est un peu plus élevé; la hauteur de la cheminée, qui est d'ail-
leurs commune à deux fours puddler, est plus grande, et elle a été portée de 12 mètres 1/2 à. 14 mètres. Il importe de conserver au fourneau les dimensions qui sont indiquées sur le croquis, car on a 'reconnu qu'en les modifiant, même assez légèrement, surtout près du renard, la deuxième sole pouvait être assez refroidie pour qu'il fût impossible d'y travailler. On voit que les ponts, de même que dans les fours à puddler simples, . sont rafraîchis par des filets d'eau qui traversent les canaux de fonte par lesquels ils sont formés cela est surtout très-
DANS LA MÉTALLURGIE DU FER.
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nécessaire pour le pont qui sépare les deux soles. Enfin, je ferai remarquer que ces fours ne sont pas construits en briques réfractaires, mais en talc ou savon de montagne parfaitement blanc qui se trouve aux environs de l'usine; il se laisse tailler avec la pluS grandie facilité en voussoirs, qu'on a bien soin de laisser sur le sol de l'atelier avant de construire le four, parce que autrement ils écla-
teraient. Ce talc a le grand avantage de résister très-bien à l'action de la chaleur, en sorte qu'un four va ordinairement vingt semaines sans réparation : si on observe qu'un four en briques a géné-
ralement besoin d'être reconstruit toutes les semaines , on concevra qu'il en résulte un immense avantage. Le personnel d'un four à puddler simple est de
persomiei
et
6 ouvriers qui travaillent 3 par 3 et se rechangent organisation d'. de 12. heures en x 2 heures; pour un four à puddler
double on a l'économie d'un ouvrier chargé .de l'entretien du feu et io ouvriers suffisent. Autrefois les puddleurs étaient payés d'après le poids du fer puddlé qu'ils fabriquaient; mais on a reconnu qu'ils s'attachaient plutôt à produire beau-
coup de fer qu'à l'obtenir de bonne qualité, et que les ouvriers qui fabriquaient la tôle et le fer en barres en souffraient ; 'aussi maintenant on a essayé de faire travailler tous les ouvriers de l'usine
en commun, et on répartit entre eux une certaine somme d'après le nombre de quintaux de fer ou de tôle qui a été livré ( I). La semaine se divise d'ailleurs en il postes ou schichts de 12 heures de tra(1) Quand les Ouvriers étaient payés à la journée un maître fondeur recevait fr. 58 e., un aide 1 fr. 87 e., un manoeuvre 1 fr. 50 c.