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EMPLOI DU BOIS ET DE LA TOURBE
vail : on arrête le samedi à midi et on reprend le lundi à une heure du matin. Travail du four à Je passe maintenant à la description du travail. puddler simple. Dans le four à .puddler simple on brûle du bois desséché à l'air et du pucldlholz; la proportion de ce dernier varie de 2/3 à 1/3 du volume employé suivant que le bois simplement desséché à l'air est plus ou moins humide. L'ouvrier chargeur a toujours soin qu'il y en ait une hauteur de om,35 environ au-dessus de la grille, et la combustion ayant lieu très-vite, il est presque constamment occupé à passer du bois dans le fourneau. Gomme les barreaux de la grille sont très-écartés, on conçoit qu'une grande quantité de bois à demi consumé doit tomber dans le cendrier; on se garde bien de l'en retirer, et il continue à y brûler com-
piétement. Devant l'ouverture du cendrier, se trouve une plaque de tôle qui, sans nuire au tirage, renvoie la chaleur rayonnante des brandons tombés à travers la grille, et empêche qu'elle
ne se perde inutilement : on ne retire du reste les cendres que quand le cendrier est encombré. Il n'est pas indispensable de brûler du -bois desséché dans les fours, et on peut travailler avec du bois simplement desséché à l'air. Enfin, je ferai observer que quand on commence le travail de la semaine, il faut chauffer le four à puddler pendant 3 ou 4. heures avant de pouvoir faire le premier chargement ; cela est surtout nécessaire si l'on a fait des réparations au fourneau. La fonte qu'on traite provient toujours d e ha u ts fourneaux au bois, seulement la durée d'une opération est très-différente suivant que la fonte est grise ou blanche, caverneuse et à lamelles, comme
DANS LA MÉTALLURGIE DU FER..
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celle qu'on obtient en traitant du minerai de fer spathique : clans le premier cas, on fait 5 et rarement 6 opérations en I 2 heures; dans le deuxième
cas, on en fait de 6 à 8. Moyennement on traite en une fois 200 kil, de fonte ; on la fait d'abord chauffer dans le petit four, en la me ttan t une demi - heure ou trois quarts
d'heure avant la fin de l'opération, de manière qu'elle soit à la température rouge quand on fait le nouveau chargement. Le travail s'exécute de la même manière que dans les fours à la houille, etje n'ai pu saisir au-
cune différence : l'intérieur du four étant bien clair on peut d'ailleurs le suivre facilement. Au commencement de l'opération, l'ouvrier jette des scories riches et des battitures du marteau sur
la tôle, puis il procède au chargement. Le chargement effectué on ferme tout hermétiquement, on met un morceau de bois dans l'intérieur du four, devant la petite porte de travail; on charge force bois et on laisse bien tirer la cheminée. Quand la fonte est amenée au point où elle peut se désagréger par l'action du ringard, on diminue le tirage ; puis a lieu la réaction des scories riches, un bouillement très-prononcé se déclare dans la masse, après quoi le fer se montre ; on le réunit avec le ringard à crochet et on forme les loupes. En 24 heures un pareil four rend 20 à 23 q.
fer, et demande moyennement 12,57, au plus 15 st. de bois. Dans le four à puddler double, on ne brûle Travadufour que du bois desséché dans les fours, et générale- puddler double.
ment c'est de celui employé pour le four à réchauffer ou schweizholz , parce qu'il donne un plus grand dégagement de chaleur. Quant au tra-