Annales des Mines (1843, série 4, volume 3) [Image 20]

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sua L'EXPLOITATION DES SABLES

ATJRIFÈRES EN SIBÉRIE.

ensemble tous les gisements qu'on exploite dans ce bassin n'ont pas produit en 1842 moins de 1i5 ponds d'or.' C'est en partant des contrées qu'arrose la Biouest, ont traversé la Toungouzka supérieure pour

la certitude qu'il existait sur ce point des séries de longues suites de gisements des plus riches en métal. En même temps, les explorateurs avancèrent dans la direction du nord et du nord-nordouest, dans les montagnes situées entre les cours d'eau tributaires de la Pita et ceux qui vont mêler leurs ondes à celles de la Toungouska pierreuse;

pénétrer dans le pays au delà de cette rivière, et les établissements d'exploitation organisés depuis

  • cette époque dans les vastes régions entre cet affluent de l'Yénisseï et la Toungouzka pierreuse,

doivent à cette circonstance le nom de TransToungouzkiens , sous lequel on les désigne habituellement. La nature présente en général dans cette partie dit pays un câractère moins sauvage

riches, et en. général les sables découverts au delà de la Toungouzka,supérieure doivent être regardés, en 'raison de leur richesse, comme les plus importants de ceux qui sont. en Sibérie exploités pal des particuliers. En raison de leur grand nombre, la description deviendrait embarrassante, si les gise-

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riouza , que nos explorateurs, étendant de plus en plus leurs recherches dans la direction du nord-

que dans les districts situés puis au midi ; les mon-

tagnes bien moins élevées, plus accessibles, offrent en même temps, autant qu'on peut en juger d'après le peu de notions qu'on a pu recueillir jusqu'à présent, plus de variétés sous le rapport des formations. A ce qu'il paraît, le phyllade et le schiste talqueux, accompagnés de couches secondaires de roche calcaire dolomitique , s'y présentent comme les formations dominantes; on y voit de même le diorite et le porphyre kératitique; les Veines de quartz y paraissent plus nombreuses que sur les bords de la Birionza , et sur les derniers versants des hauteurs , le long des rives de l'Yénisseï , on remarque en outre des formations de grès rouge à filons de houille.. Les premiers gisements de sables aurifères découverts dans cette région furent trouvés au sein des hauteurs qui séparent les affluents de la Tou n-

gouzka supérieure des cours d'eau qui se jettent immédiatement dans l'Yénisseï, et bientôt on eut

heureux dans leurs recherches, ils y trouvèrent des gisements aurifères pour le moins également.

ments ne se trouvaient réunis en groupes dans les bassins d'un certain nombre de cours d'eau .; les plus importants se trouvent dans les bassins de la Ondéreïa , de la Mouroschna , de la Pita, et

de la Toungouzka pierreuse. Nous commençons par le bassin de la Oudéreïa , où se trouvent principalement les gisements suivants Celui qu'on désigne sous le nom de Spasky, sur les bords du grand Pékine, qui se jette dans la Oudéreïa. Dans le cours de toute une année, ces sables n'ont jamais produit au lavage 'moins de 9 zolotniks sur .100 ponds, et la masse de métal qu'on est parvenu à en retirer l'année dernière s'élève à plus de 100 pds. Un des plus importants que l'on connaisse, ce gisement appartient à un

seul individu, au marchand Nikita Miasnikoff.

Sans doute, il existe des Couches de sables aurifères qui, ayant une étendue plus vaste, recèlent au total des richesses encore plus considérables ; mais celle-ci n'en est pas moins, par sa richesse