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SUR L'EXPLOITATION DES SABLES
La première découverte de sables aurifères dans ce vaste pays de montagnes eut lieu dans sa partie méridionale, sur les bords de la Biriouza , qui forme, 'par sa réunion avec l'Ouda , le Taséyeff, affluent de sur la gauche de cette dernière. C'est l'Angara' surtout dans cette partie que les montagnes très-élevées, formant des parois, surmontées de sommets couverts de neiges éternelles, offrent un aspect sauvage; du reste, elles ne présentent presque aucune variété sous le rapport de la formation ; presque partout, c'est le phyllade qui
domine, terminant quelquefois en couches de schiste micacé; d'autres fois, mais rarement, en formations de schiste talqueux. De plus, la masse renferme d'assez nombreuses veines de quartz et de diorite, et on y remarque également des couches secondaires de roche calcaire, qui en ont pour ainsi dire pénétré toutes les parties. La présence du diorite indique les points où il existe de
AURIFÈRES EN SIBÉRIE.
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de 5 sol. d'or sur Ioo pds.; même à présent on en retire encore, par le moyen du lavage, jusqu'à 3 zol. sur 100 .pds., et l'année dernière, le total du produit s'est élevé à 78 pds. d'or. Un autre gisement, qui se trouve un peu plus bas, sur les rives du même cours d'eau, exploité pour le compte des marchands Riazanoff et Balandine , appelé Véliko-Nikolskoï, est plus riche en-
core, ne contenant pas moins de 6 zol. d'or sur, too ponds de sable; et dans le cours de l'année 1842, on en a retiré jusqu'à 25 pds. de ce métal.
Ces deux gisements forment la principale richesse du bassin de la Biriouza.
D'autres, bien que d'une moindre étendue,
très-escarpées, dans une position verticale plutôt qu'horizontale, ou bien suivant les sinuosités du sol, et couvrant ainsi les versants et les sommets de plusieurs petites élévations. Voici quels sont les gisements les plus remarquables du système Biriouza : d'abord nous citerons celui que l'on désigne sous le nom de Veliko-
sont cependant plus riches comparativement que la plupart de ceux qu'on exploite à l'ouest de l'Yénisseï , dans les régions dont il a été question dans notre premier article. De ce nombre sont les sables de Biriousinsk , sur la gauche de la Biriouza , au-dessous de l'embouchure de la Khorma, et le gisement Pokroffsky, sur la rive opposée de cette rivière, qui, appartenant à la compagnie Riazanoff et Balandine , contiennent prés de 2 1/2 zolotniks.d'or sur loo pouds de sable. Le gisement Préobrajensky, situé sur la rive gauche de la Biriouza , plus bas que les premiers, propriété de remployé Goloubkoff, contient même sur ioo pouds de sable jusqu'à 4 zolotniks
Nikolaïevsky, sur les bords de la petite rivière
d'or.
l'or. Ces mêmes espèces de roches forment encore
le lit sur I equ el reposent les gisements de sables au-
rifères, et ces derniers se trouvent. souvent dans ces régions, sur les versants de montagnes en partie
Khorrna , une des sources de la Biriouza. Appar-
tenant à la compagnie formée par le marchand Tolkatcheff et l'employé Astascheff, ces sables ne
produisaient pas dans le commencement moins
Deux autres gisements, qui se trouvent sur les rives de la Katyschindoga, dont l'un, connu sous le nom de Serguievsky, appartient aux marchands Riazanoff et Cie; le second, Troïtsky, à la compagMe Tolkatchelf, offrent de même au lavage au moins 2 1/2 zolotniks sur ioo pouds de sable. Et