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TRAVERSÉE DES MORTS-TERRAINS
DANS LE NORD DE LA FRANCE.
lambourdes en bois et fer sont retirées dès que
des lattes clouées en dedans de la bâche, le long du cuvelage, s'opposent aux fuites d'eau qui pourraient avoir lieu entre le plancher et le cuvelage, ou entre le tablier de la bâche et du cuvelage.
l'avaleresse est cuvelée depuis la première trousse
picotée établie à la tête des marnes blanches jusqu'à la deuxième trousse colletée établie à la base des sables verts. Le calfatage s'exécute immédiatement après l'enlèvement des lambourdes. Passage des marnes blanches; pose de la bâche
(niveaux) (Pl. II, fig. 29). Les marnes blanches existant à 29-,99 et le premier banc d'argile bleue à
6o',54, on établit la bâche à la tête des marnes blanches. On y pénètre de 2 ou 3 mètres, afin
Cette première opération terminée, on peut déjà charger la bâcha; mais pour la rendre plus solide et éviter le fléchissement du plus long sommier, on pose, un peu plus bas que la première trousse colletée, une autre trousse colletée et une trousse picotée; sur cette dernière, on établit une trousse de cuvelage de om,35 de largeur,
d'avoir un terrain dur ; dans ce terrain, on établit. d'abord une trousse colletée au ferme, sur laquelle on pose une' trousse picotée de orn,24 d'épaisseur; sur cette trousse picotée, on établit une deuxième trousse colletée au ferme, et sur celle-ci on pose une deuxième trousse picotée de orn,24 d'épaisseur. II est important que ces trousses colletées et picotées soient très-fortement serrées, car elles ont à porter la bâche et sa charge. Sur la deuxième trousse picotée, on pose une trousse de cuvelage de on', 6 d'épaisseur et orn,35 de largeur; elle est colletée fortement, de .manière qu'elle ne puisse reculer; quatre de ces pièces sont entaillées sur orn,o4 de profondeur et ora,25 de hauteur ; cette entaille reçoit les extrémités de trois sommiers jointifs, .sur lesquels on pose un plancher et un
dont deux pièces présentent une entaille de con,04 de profondeur et orn,25 de hauteur. Cette entaille
tablier liés l'un à l'autre et à deux pièces de la trousse par deux boulons à vis. Sous les extré-
maintenus au moyen de bois d'entrefents. de 0-, 12 d'équarrissage, qui reposent sur deux patins cloués
mités des sommiers
, on cloue aux quatre pièces de cuvelage des patins de r mètre de long sur
o"',o8 de largeur et orn,04 d'épaisseur. Deux patins plus courts sont cloués au cuvelage, en avant des extrémités du plus long sommier, afin d'arrêter tout mouvement dans le sens horizontal. Enfin,
reçoit les extrémités d'un sommier de om,25 de hauteur sur o"', 25 de largeur. Ces extrémités sont arrêtées par des patins cloués au cuvelage, de
manière à empêcher tout mouvement dans le sens horizontal. Sur ce sommier sont posés deux sommiers plus courts , inclinés l'un vers l'autre et allant s'appuyer contre le plus long sommier de
la bâche. Un coin, placé entre les têtes de ces courts sommiers , les écarte avec force , et rejette une partie de la charge de la bâche sur le som-
mier inférieur, Cette deuxième opération complète la pose de la bâche. La bâche reçoit les aspirants des jeux de pompes
du jour; ces jeux de pompes sont fixes; ils sont au cuvelage; ces bois d'entrefents sont en outre arrêtés par d'autres patins qui s'opposent à tout mouvement soit latéral , soit vertical. Des guidons partant de ces bois et allant au cuvelage
achèvent de cerner les jeux de pompes et les fixent complétement. Ce mode de soutenement