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TRAVERSÉE DES MORTSTERRAINS
DANS LE NORD DE CA FRANCE.
Sommier des vis. (Pl. V, fig. io7, 1°8.) Ce sommier est en chêne ; il a 3rn,23 de long sur on1,35 de large et orn,5o d'épaisseur. Il est placé sur la bouche de avaleresse, à om,o3 ou
deuxième avant le troisième, qui serait celui du jour. Charge sur le sommier des vis. Admettons que l'épuisement ait lieu à 35 mètres au moyen
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o'n,o4 de la maîtresse tige, du côté des jeux des pompes en répétition, et parallèlement au
tablier de la bâche. Des encastrements rectangulaires y sont ménagés pour recevoir six flottes
de vis de suspension; les centres de ces flottes sont à o,62 et à orn,26 les uns des autres , suivant les jeux de pompes auxquels elles appartiennent. Les flottes sont encastrées dans le bois de la moitié de leur épaisseur. Les trous percés dans le sommier, pour' livrer passage aux vis, sont coniques : ils ont 0m, 12 de diamètre à la grande base, et ow,o9 de diamètre à la petite. Le patin de retenue de la maîtresse tige vient appuyer, lorsque la machine d'épuisement est ar-
rêtée, sur le milieu du sommier. Ce patin a un mètre de long sur 0'1,22 et om,20 d'équarrissage
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de trois travaillants de 15 pouces. La charge sur le sommier des vis se composera ainsi (lu suit 10 6 vis de suspension et leurs écrous pesant.
2° flottes pour vis de suspension. 3° 12 tirants de 0'1,60. 4° 18 tirants de 5 mètres. 50 6 tirants de 3 mètres. 60 1.2 tirants en fer et bois. 7° 3 colliers de suspension. 8° 3 aspirants avec tampons et brides. 9° 3 chapelles armées de leurs soupapes et palants 100 3 travaillantes. 11° 3 gobelets. 12° 42 mètres de soulevantes.
751 157 186
id. id. id. id. id. id.
977 195 2.235 354 2.115
id.
id. id. id.
1.728 1.104 2.295 2.295
id.
13° Poids des trois colonnes d'eau, déduction faite de celle déplacée par les tiges des pistons, pesant
il est fixé à la maîtresse tige par 4 boulons. La course du piston de la machine d'épuisement
Total
8.533
24.560
doit être réglée de manière que le patin ne vienne
Cette charge de 24.56o 1L est appliquée au point
jamais frapper le sommier à la descente de la
milieu. Il .faut lui ajouter le choc de l'eau au marnent où les pistous commencent à descendre; ce choc produit dans tout l'attirail de suspension un.
maîtresse tige ; ce choc pourrait le briser et peutêtre provoquer la chute des tirants de suspension dans l'avaleresse. Si l'on n'était pas certain de régler à volonté la course du piston à vapeur, il faudrait fixer à la maîtresse tige un ou deux autres patins plus faibles que le premier, clans l'avaleresse même ; ces patins appuieraient sur des gui-
dons reliés d'une part aux bois crentrefents, de l'autre au cuvelage. On les disposerait de manière
que le premier touchât avant le deuxième, et le
ébranlement qu'il importe d'éviter autant que possible; car rien n'est plus nuisible à sa solidité. On y parvient en marchant à jeux posés, c'est-àdire que Ion dévisse les lignes de tirants jusqu'à ce que les pieds des aspirants reposent au fond de l'avaleresse. Le sommier n'a plus alors à porter que le poids de l'attirail de suspension, savoir
4,5oi kil., Tome HI, 1843.
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