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TRAVERSÉE DES MORTS,TERRAINS
DANS 'tE NORD DE LA FRANCE.
Quanti le terrain n'est pas ;fort dur, les aspirants descendent seuls par l'effet du poids de la
ables d'engin passés dans le collier de suspension
pompe, et du choc de l'eau sur la soupape d',aspiration ; mais dès que le sommier porteur recom-
mence à trembler, on donne quelques coups-,.. de clefs aux écrous, et les aspirants portent de.. nouveau sur le terrain. Dans tous les cas, il ne faut pas trop dévisser, parce que le poids des
tirants supérieurs pourrait faire sauter la dernière Maille de l'avant-dernier tirant en fer, et le der-
nier tirant, de om,6o, se décrocherait. Si le .terrain était mou , les pieds des aspirants s'y enfonceraient assez pour boucher les narines : les pompes n'aspireraient- plus, et alors il faudrait marcher à jeux suspendus. 111Unoeuvre des jeux de pompes.
- Nous
nous occuperons successivement des jeux de
pompes établis dans la bâche et de ceux de la
répétition. En général la bâche ne peut être établie sans un jeu de pompe de petit calibre; la. séparation des argiles bleues et des marnes blanches; et la tête de ces marnes, donnent plus d'eau que le moteur affecté à l'enlèvement des déblais ne peut en tirer. En conséquence, dès que l'on approche des mar-
nes blanches, et avant d'atteindre le premier
niveau, on descend un jeu de sept pouces dans l'ordre suivant I° L'aspirant, armé de son tampon en fente et d'une natte en osier, boulonné avec la chapelle, est saisi par les câbles de l'engin de poinpes; le dessus de la chapelle est arrêté à la bouche de l'avaleresse; 2° La travaillante, armée de son collier de suspension, est boulonnée sur la chapelle ; puis les
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descendent à la fois, l'aspirant, la chapelle, et la travaillante 3° Le gobelet en fonte, -surmonté de la première soulevante, est boulonné dans le fond sur la travaillante; 40 Les autres soulevantes sont descendues successivement et massées fortement. les unes dans les autres pour éviter les fuites d'eau ; enfin la gueule de pompe, qui doit dépasser d'un mètre environ la bouche dé l'avaleresse , termine le jeu. Deux vis de suspension sont établies, l'une sur le sommier placé en avant de- la maîtresse tige, l'autre sur un sommier plus faible placé derrière la maîtresse tige, et qui est enlevé immédiatement après- la pese de la bâche. A ces vis On accroche deux tirants de orn,6o , puis des tirants én fer et bois, et aussi des tirants en fer, suivant la différence de niveau existant entre la bouche de l'avaleresse
et le collier de suspension. Les soulevantes sont liées à ces tirants par des traits goudronnés afin d'empêcher toute oscillation quant la pompe fonctionnera. On calfate les jointures, c'est-à-dire que l'on chasse au brondissoir, , aux points de contact de deux soulevantes successives, des étoupes gondroguées; enfin on descend le piston et sa- tige et l'on accroche celle-ci à l'un des pieds de fer de lat,:tilattresse tige.
Tant que ce premier jeu de pompe fonctionne,. il finit marcher à jeu suspendu, car l'aspirant s'enfoncerait dans le terrain de manière à boucher
hermétiquement les narines, et la pompe ne donnerait pas. Dès que la bâche est établie, on y descend un jeu de sept pouces et un de quinze : ici les aspi-