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DÈS GAZ DEs FOYERS D'AFFINERIE.
nEcitERCHES SUR LA COMPOSITION
lopins, no minutes après la mise en feu. Le registre est ouvert au tiers et une flamme bleuâtre sort par la petite porte du four. (22) Gaz aspiré à la fin du travail de la pièce, le registre étant tout à fait fermé. Ces expériences suffiront pour montrer la différence qui existe dans la composition des gaz des fours à registre fermé et de ceux à registre ouvert. On voit comme on pouvait s'y attendre, que
dans le commencement de l'affinage, ceux - ci (n" 21) renferment beaucoup moins de gaz combustibles que quand le registré est fermé (1 7
,
18).
Aussi la température des fours à registre ouvert est-elle toujours bien supérieure à celle des fours à tôle où la température ne dépasse pas le Jouge cerise. Pendant le travail de la pièce, il y a identité de composition dans l'atmosphère des deux espèces de fours (20, 22). La température des fours à chaleur perdue varie beaucoup pendant les diverses périodes du travail, surtout dans- les fours à registre. Là température parait être à son maximum au moment du déSornage, mais elle s'abaisse très-notablement pendant tout le travail de la pièce qui dure 25 ou 3o minutes (*). (*) J'ai cherché à déterminer approximativement la tem-
pérature des fours d'étirage, en y introduisant de petits creusets contenant divers métaux inégalement fusibles. Le cuivre et l'or fondent facilement pendant le forgeage des barres dans le foyer d'affinerie, mais ils ne fondent plus à la fin du travail de la pièce. L'argent y fond an contraire dans toutes les périodes du travail. La température s'élève quelquefois assez pour produire la fusion de la fonte , mais ce fait ne s'est présenté (taus aucune de mes expériences.
2.61-
Ce résultat parait, au premier aperçu, difficile' concilier avec les analyses des gaz pris dans four aux diverses époques de l'affinage. Il semble que le maximum de température doive Correspondre à la combustion la-plus complète chi gaz et c'est à la fin de l'affinage que cette circonstance a- lieu. La proportion de l'oxygène resté libre est peu considérable, et on expliquerait difficilement l'abaissement de température qui se produit par
là présence de 8 ou 10 p. o/o d'air non désoxygéné qui se trouve dans le gaz. Le volume des gaz qui se dégagent du foyer d'affinerie est au Moins aussi considérable à la fin qu'au commencement de l'opération, puisqu'on donne tout le vent à cette époque. La disposition du foyer d'affinerie, par rapport aux fours placés à sa suite, me parait être la cause de cette variation dans leur température,On4-peti remarquer que 'la distance du 'fond du creusé-01
la voûté ést d'environ im,3o, ou de 1m10 o entré'W
voûte et les tuyères. Au commencement d'édrefg: fluage, quand le foyer est bien garni de charbon, la distance entre la surface des charbons et 1à voûte n'est plus que de oln,70 à o'n,80. Les .gaz qui s'échappent du foyer renferment, comme on
l'a vu, peu d'acide carbonique et beaucoup d'oxyde'
de carbone et d'hydrogène. Leur température propre est peu élevée, parce qu'ils traversent une épaisseur assez considérable de charbon qui n'a'
pas encore rougi et qui se distille avec absorption de chaleur latente. L'air qui produit la combustion du gaz ne peut pénétrer que par l'ouverture antérieure du foyer et par le trou de la gueuse, et son mélange avec le gaz ne s'opère bien que dans l'espace rétréci par lequel ils entrent en-