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RECHERCHES SUR LA PRODUCTION
au moins sont entraînés dans la cheminée. On est parvenu récemment à utiliser les flarnmes perdues des fours à puddler et à rechauffer pour produire de la vapeur, sans augmenter notablement la consommation des fours. La quantité de vapeur produite représente moyennement les o,4o de l'effet utile du combustible consommé sur la grille du four C). Ces résultats sont fort importants, mais il est un grand nombre d'usines où l'on n'a pas besoin de Force motrice produite par les
un combustible, et où l'on cherche seulement à consommer le moins possible de houille pour obtenir un effet déterminé. Dans les fours à grille, le coefficient d'utilisation ne peut varier que dans des limites restreintes. Pour une houille donnée, la température de combustion ne peut guère varier, puisqu'on ne peut changer ni la température du combustible, ni celle de l'air comburant. Il est évident que le maximum correspond à la transformation réciproque et complète de l'oxygène de l'air et du combustible solide en eau et acide carbonique, et que l'excès d'air ou de gaz non brûlés tende également à abaisser la température du courant. Cette condition est fort difficile à réaliser clans la pratique, parce qu'elle dépend de l'épaisseur du combustible sur la grille et de la vitesse de l'air qui la traverse. M. Péclet a conclu de ses expériences (*") que la quantité d'air qui échappait à la combustion était ordinairement égale à la moitié C)
Voir les mémoires de MM. Flachat et Vuillemin.
Ann. des mines, t. 17, 3e série, page 113, et 4' série, tome 2, p. 688..: (**) Traité de la chaleur, tome .1, ip. 299, 1.T. édition.
ET L'EMPLOI DES GAZ COMBUSTIBLES.
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de la quantité totale et à ou quand le tirage était très-fort. Cette circonstance seule tend à
abaisser considérablement la température de combustion, et par conséquent à diminuer le coefficient qui représente la portion de chaleur utilisée sur la sole du four. Les circonstances de la combustion dans un four à gaz sont bien différentes des précédentes. Cette combustion s'opère, comme on l'a vu, au moyen d'un courant d'air forcé, projeté par un grand nombre d'ouvertures sur le gaz combustible, et dans un espace très-restreint. Le mélange de l'air avec les gaz a lieu complétement à une petite distance de leur entrée dans le four. Les analyses (4) (5),- des gaz brûlés pris dans l'intérieur du four ont établi,
contrairement à ce qui arrive dans les fours à grille, qu'il était facile d'introduire exactement
la quantité d'air nécessaire pour brûler le gaz. La combustion s'opérant ici sous pression , la totalité de la chaleur que conserve le gaz après son passage sur la sole du four peut être utilisée sans nuire à la marche de l'appareil. On peut l'employer notamment pour élever la température de l'air comburant et celle du gaz combustible. Le tableau suivant qui résume la composition des gaz produits dans les diverses séries d'expériences (à l'exception de celles à combustion renversée), permettra d'apprécier l'influence du réchauflàge de l'air et des gaz sur les températures de combustion et sur la quantité de chaleur utilisée. ( Les gaz sont supposés dépouillés de vapeur d'eau (*). ) Pour calculer les nombres contenus dans le tableau, j'ai employé le procédé suivant Les produits du poids d'un litre de gaz par la chaleur