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250 RECHERCHES SUR LA PRODUCTION Sultats sont tout différents lorsqu'on fait varier les proportions respectives des deux gaz.
En effet, dans le haut-fourneau où l'oxyde de carbone est en grand excès par rapport à l'hydrogène, tout l'oxygène du minerai se porte sur le premier des gaz. En faisant réagir à la fois de l'air et de la va-
peur d'eau sur du charbon, nous avons vu que l'oxygène de l'eau formait de l'acide carbonique,
sans doute parce qu'il y avait déjà une grande quantité d'oxyde de carbone dans le gaz formé par
251 expériences rapportées dans ce mémoire et d'en déduire quelques conclusions générales sur la ET L'EMPLOI DES GAZ COMBUSTIBLES.
production et l'emploi des gaz , je dois examiner de quelle manière la combustion s'opère dans le procédé actuel des fours à réverbère et à grille. L'air qui produit la combustion est aspiré par
une cheminée placée à l'arrière du four et traverse une grille sur laquelle se trouve une certaine épaisseur de combustible. Dans cet appareil, la quantité de chaleur utilisée est d'autant moindre que la température à laquelle doivent
la réaction de l'air sur le charbon. Enfin, dans les expériences qui précèdent (15, 16, 17), l'acide carbonique et la vapeur d'eau se sont décomposés simultanément par le charbon, de façon à produire des volumes égaux d'oxyde de carbone et d'hydrogène. Si l'on ajoute à ces résultats que l'acide carbonique est décomposé par l'hydrogène à une haute température, fait qui se trouve énoncé dans tous les traités de chimie, et que très-probablement l'oxyde de carbone en excès décomposerait la vapeur d'eau , en produisant de l'acide carbonique et de l'hydrogène, on en conclura que l'affinité absolue des deux gaz pour l'oxygène est à
être soumis les corps à échauffer est plus élevée par cette raison que les produits de la combustion, après avoir traversé la sole du four, doivent avoir encore une température supérieure à cette température limite. Dans les opérations de la métallurgie du fer
peu près la même et qu'il faut rapporter à des
fonte, la quantité de chaleur utilisée n'était que de celle produite. En calculant le même coefficient pour les fours à 'échauffer le fer, on de la trouve que l'effet utile n'atteint pas les
actions de- masse la différence des résultats ob-
chaleur développée (*.
qui s'exécutent dans des fours à réverbère , la quantité de chaleur utilisée n'est qu'une faible fraction de celle développée par la combustion. Clément Desormes a constaté par expérience que dans .les fours à réverbère employés à refondre la les
tenus. Ces faits sont de même ordre et s'expliquent de la même manière que l'action de la vapeur d'eau ou de l'acide carbonique sur le fer incandes-
il y a une autre portion de chaleur qui est nécessairement perdue par le rayonnement des parois du four, mais il est à peu près certain que
l'oxyde de carbone sur l'oxyde de fer formé.
() J'admets que l'on brûle Ok.,6 de houille par kilogramme de fer à l'échauffer, que la houille donne par kilogramme 6.000 unités de chaleur, que la chaleur spécifique du fer est de 0,114, et que la température à laquelle il dOit être porté est de 1500', d'après M. Pouillet.
cent, et l'action inverse de l'hydrogène ou de
Résumé et conclusions. Avant de récapituler les résultats de toutes les