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326 PERCEMENT DES l'uns DE MINES Le plancher est bordé par des liteaux de con,t 5
DANS LE NORD DE LA FRANCE.
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de hauteur; ils ont pour objet d'arrêter les dé-
partie supérieure ; on leur donne un talus de io, afin qu'ils puissent résister à la poussée du terrain
blais et surtout l'eau qui jaillirait en dehors de la
qui s'exerce de dedans en dehors. Une galerie mu-
raillée, dont l'entrée est tournée vers la machine d'extraction, conduit au goyau; elle forme la tête de la descenderie. Une porte inclinée et fermant par hermétiquement est fixée dans ses parois'd'ensuite, l'air montant par le goyau est obligé trer dans la cheminée d'aérage. Les dimensions de cette galerie sont les suivantes 1" » Largeur en dedans de la maçonnerie. Hauteur sous clef 1",6o Le sol est pavé d'une brique de champ ; les piédroits sont d'une brique ; la voûte est en plein cintre, d'une brique d'épaisseur. Tout l'intérieur
recette quand on renverse la tonne. Pour renverser facilement la tonne sur la recette, on fait usage d'un sommier ou postillon disposé à la bou-
che du puits. Sur les semelles, on cloue deux bandes de fer plat; sous le postillon et à ses extrémités, on cloue aussi deux bandes de fer plat mais dirigées à angle droit sur les premières ; le frottement est alors plus doux, et le mouvement du postillon phis rapide. Ses extrémités sont liées aux semelles par deux chaînes de fer. Quand la tonnearrive au jour, le machiniste l'enlève à un mètre ou im,5o au-dessus de la bouche du puits le receveur pousse du pied l'extrémité du postillon qui correspond à la tonne à renverser, de manière qu'elle porte à faux lorsqu'elle est descendue au niveau de la recette. Elle se verse alors d'elle-même;
un liteau cloué sur la traverse, près la gueule du puits, empêche l'eau d'y retomber. Des planches jointives, s'appuyant d'une part sur une traverse fixée aux montants de la char-
pente, et .de l'autre, sur le premier porteur du goyau , guident les tonnes à leur descente dans la fosse. Une balustrade est établie sur les côtés du puits, afin d'éviter tout accident ; sa bouche n'est donc accessible que du côté de la recette.
Maçonnerie de la charpente des molettes. (PI. X, fig. 25, 26.) Les semelles et les queues faisant partie de la charpente des molettes, reposent sur quatre murs en briques ayant pour hauteur 3rn,3o; ceux qui portent les semelles sont reliés par deux murs servant de point d'appui aux traverses extrêmes. L'épaisseur est de orn,36 à la
de cette maçonnerie est remblayé au fur et à mesure; on y jette les déblais provenant de la fosse. .
Observations. La charpente que nous venons de décrire est disposée pour fonctionner à l'air li-
bre; le bâtiment de la machine d'extraction est alors tout à fait indépendant du puits. Si on voulait relier ce bâtiment à la fosse et tout couvrir, on pourrait supprimer les quatre liens et prolonger le chapeau, ses extrémités viendraient alors s'appuyer sur les deux murs latéraux du hangar recouvrant la fosse. On les fixerait de manière à éviter tout mouvement latéral, et aussi dans le sens des câbles. Dans les mines des environs de Valenciennes, on a l'habitude d'établir dans le bâtimentde la machine d'extraction un manége à un cheval ; il ne marche
guère que lorsqu'il y a des réparations à faire au cuvelage. Deux poulies à gorges rondes sont alors