Annales des Mines (1843, série 4, volume 3) [Image 165]

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PERCEMENT DES PUITS DE MINES

ajoutées à la charpente des molettes ; l'une est fixée entre les deux montants verticaux à peu près au niveau du milieu du tambour ; la deuxième

est placée entre les deux molettes et supportée comme elles par deux bois debout ; son plan est parallèle au leur. La distance entre la corde ronde et le goyau est la mêmeque celle entre le goyau et les câbles plats. Cette disposition nous semble superflue ; car les réparations- du calfatage peuvent très-bien se faire avec la machine , et si quelque pièce du cuvelage vient à se briser dans le compartiment des tonnes, et que l'on ne veuille ou que l'on ne puisse pas se servir de la machine pour y remédier, une heure suffit pour monter sur la fosse un treuil à bras assez fort pour conduire des tonnes d'un hectolitre à la profondeur de 6o mètres. Or, quand une avaleresse a été bien cuvelée en chêne de bonne qualité', et que les pièces ont reçu une épaisseur convenable; les ruptures de pièces sont fort rares. Gables plats. (Pl. X, fig. 28, 29.) Leurs dimensions varient suivant la profondeur des puits et la charge à enlever ; les plus petits ont o'1,10 de large sur or",o23.d'épaisseur. Les plus gros ont o,16 sur om,o37. Ceux en usage pour les fosses de i5oà3oo mètres de profondeur ont om, 13 de large sur om,o3 d'épaisseur ; ils pèsent 41,26 le mètre courant.

Le prix de vente est ifr.,5o le kilogramme. Ils sont goudronnés en fil ; l'extrémité qui plonge dans le puits passe dans une bouche supportant une chaîne en fer de 2 ou 3 mètres de longueur, suivant la profondeur du puisard. Cette chaîne seule doit plonger dans l'eau ; elle est à maillons longs et étançonnés. Cette précaution est nécessaire pour que la chaîne rie se mêle pas à la levée

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DANS LE NORD DE LA FRANCE.

de la tonne; une rupture serait alors imminente: L'épaisseur du fer rond qui- forme la chaîne est de orn,o3. Elle se termine par un crochet traversé par une cheville de fer. Les receveurs de tonnes et les chargeurs à l'accrochage ne doivent jamais oublier de mettre cette cheville en place ; elle prévient les chutes de tonnes. L'extrémité du câble,

après avoir passé dans la bouche, est pliée en deux parties que l'on serre fortement entre deux plaques en fer battu , rapprochées par des rivets en cuivre à têtes rondes. Chacune de ces plaques porte deux petits rebords à angle droit sur la face principale; voici leurs dimensions Longueur orn,2 Largeur en dedans des rebords cc, 3 Hauteur des rebords orn,o2 Épaisseur du fer o'",o Les rivets sont mis en place au moyen d'une presse ; elle se compose d'une pièce de bois de chêne armée d'un cercle en fer et traversée par quatre boulons à têtes perdues. Leurs extrémités traversent deux petites barres en fer, et par-dessus ces petites barres se vissent les écrous. La face supérieure de la pièce de bois porte une platine de

fer encastrée de la moitié de son épaisseur, et présentant des creux disposés exactement comme

les têtes de rivets quand ils sont en place. Le câble, plié et placé entre les deux plaques de fer,

est disposé entre la platine et les deux barres comme le représente le dessin ; les plaques étant bien ajustées, on serre les écrous et l'on comprime fortement le câble, puis on chasse les rivets ; cha-

cun d'eux porte une tête et une pointe bien effilée. Les deux plaques de fer et le câble étant tra-

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