Annales des Mines (1843, série 4, volume 3) [Image 170]

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PEREEMENT DES PUITS DE MINES

DANS LE NORD DE LAAR`ANCE.

monter et à démonter; Car il est alors essentiellement provisoire. Celui que nous allons décrire nous paraît satisfaire à ces conditions d'une manière complète. Machine. Elle est à haute pression, à un seul cylindre et sans détente ; elle gît tout entière dans une bâche en fonte. L'avant de cette bâche porte le cylindre ,,son arrière porte les empoises de la manivelle,,. et le balancier repose sur un tréteau en fonte fixé dans le milieu. Un pignon implanté sur l'arbre du volant engrène avec une roue dentée. Celle-ci met en mouvement un tambour conique à axe horizontal. L'arbre du tambour est en fer et cylindrique ; ii porte trois cerveaux en fonte analogues à ceux des bobines pour cordes plates. Deux de ces cerveaux sont fixés aux extrémités de l'arbre, le troisième en son milieu. Ils reçoivent des rayons en chêne terminés par une couronne. C'est sur ces trois couronnes que l'on cloue les douves sur, lesquelles s'enroulent les câbles. La couronne située près. de la roue dentée est plus épaisse et plus large que les deux autres ; aussi-fait-elle fonction de volant du frein. La machine est munie d'une seule chaudière; les travaux de recherche ne devant pas durer à beaticoup près aussi longtemps qu_e les travaux d'exploitation, il n'est pas indispensable d'en avoir deux. La cheminée est construite partie en briques, partie en tôle ; le pied seul est en briques; il a 3 à 4 mètres de hauteur ; il est surmonté d'une plaque en fonte sur laquelle est fixée la cheminée en tôle; sa hauteur est de 4 à 5 mètres. La bâche en fonte, et par conséquent la machine proprement dite, repose sur deux sommiers en-

gagés à tenons et mortaises dans des bois de bout.

Les pieds de ces bois sont engagés à tenons et mortaises dans des sommiers plus longs, qui reposent sur des planches de rebut établies de niveau sur un sol fortement battu. Lès bois de bout situés à l'avant et à l'arrière de là,.Machine sont renforcés par des liens, de.. manière à empêcher tout mouvement de là bâchede l'arrière à l'avant et réciproquement. L'écartement des bois de bout, dans le sens de l'axe du tambour, est maintenu par des traverses clouées sous les deux sommiers StiPérieurs. Les intervalles laissés entre les différentes pièces de

cette charpente sont remplis avec des pierres ,

dures , concassées et damées fortement.

La bâche en fonte est boulonnée sur les deux sommiers supérieurs, en sorte que la machine se

trouve liée invariablement à latharpente en:terrée.

Les empoises du tambour sont boulonnées sur deux pièces de bois faisant corps 'avec les plates de la charpente de la >chambre du tambour ; ces pièces de bois s'appuient àtir deux murs en briques; et leur sont liées par. des tirants en fer qui

les traversent sur toute leur hauteur. Par suite l'axe du 'tambour est fixé invariablement et ne peut faire aucun-- Mouvement vers la fosse. Un fort montant ménagé dans l'entrefent qui sépare la chambre de la machine de celle du tambour, reçoit le point de rotation du levier du frein. Le point fixe 'de la mâchoire du frein .se trouve à la

partie supérieure d'un tréteau enterré comme la charpente qui supporte la bâche en fonte. Le montant de ce tréteau est lié par un boulon à la semelle de l'entrefent de séparation entre la ma-