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DES PUITS ARTÉSIENS.
JAUGEAGE
Portons, pour cela sur l'axe des y, de D en d, la longueur de x; .P:cl sera la nouvelle pression
manométrique relative à ho. Par le point cl menons les parallèles dE' , dF', aux lignes DP et DO. Soit enfin l'abscisse Ac égale à vingt- cinq fois la valeur qu'a prise, h, pour le degré d'ouverture complète du robinet. La droite cP' élevée par le point c, perpendiculairement à l'axe des x, coupera dF' en un point o, qui formera l'extrémité de la courbe dont les ordonnées représentent ro-Fr'. Chaque autre point de cette courbe, tel que I', se déterminera en rap-
portant de K' en I', la valeur de po donnée par l'expérience pour h K, L, ou .AG On voit de 25 suite que ror est exactement mesuré par la différence If existant entre les ordonnées correspondantes des courbes Ao et AO.
L'inspection de ces courbes suffit donc pour
faire connaître les modifications subies par les résistances que les eaux éprouvent,-dans le sol, jus-
qu'au moment où elles parviennent au pied du
tubage. Il est au surplus très-facile, en rapportant
pour chaque point, de G en r, la portion d'or-
donnée AI', d'obtenir la courbe AO, qui donne la valeur de ro et se trouve immédiatement comparable à AO". Il faut bien remarquer que , dans ces diverses courbes, il n'est pas question de résistances intérieures prises d'une manière absolue : r et ro expriment seulement la quantité dont les résistances entières dépassent celle qui peut avoir lieu pour h o. En d'autres termes, la série des valeurs successives de ces deux variables, ou les courbes AO" , AO", représentent l'accroissement de la
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résistance absolue, au-dessus d'une quantité constante égale à la résistance qui se produit encore à la base du puits, lorsque le robinet est complétement fermé. Ainsi , les courbes AO" et AO" , telles qu'elles sont tracées et sans changer de forme, représenteraient les résistances absolues , si chacune d'elles était supposée se rapporter à un nouvel axe des x parallèle à Ax , et placé à une certaine distance au-dessous de cette ligne. Les résistances r et ro se trouvant ainsi définies avec toute la précision nécessaire, revenons à la discussion commencée. Lorsqu'un puits artésien éprouve une altération, ce fait est aussitôt rendu sensible par un chan-
gement dans le volume d'eau fourni; mais il
s'exerce en même temps sur la résistance intérieure
une influence dont les résultats sont aussi ostensibles, puisqu'ils consistent clans la transformation de la courbe AO en A0, ou dans celle de AO" en AO.
Les expériences mettent donc en lumière deux actions distinctes qui doivent évidemment se produire l'une et l'autre d'une manière particulière, selon la nature de leur commune origine, et dont les effets bien étudiés pourront, dès lors, être employés avec avantage dans la recherche de la cause perturbatrice. Les résistances intérieures étant plus faciles à suivre et à apprécier dans leurs modifications diverses, c'est de leur marche que l'on pourra surtout tirer parti, pour parvenir au résultat cherché.. Afin de montrer quelle relation il
peut exister entre la cause perturbatrice et les
effetsde frottements intérieurs, admettons un puits artésien atteignant, à sa base, une couche aquifère