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EXTRAITS.
des éthers et de l'éther lui-même, conduisent à
conclure que les décompositions et les combinai-
sons chimiques peuvent être empêchées par la -position respective des atomes; mais que la force
,çfattraction que certains corps exercent sur les atomes de ceux avec lesquels on les met en présence peut en changer la position, de façon à déter-
miner des réactions chimiques. La manière dont les gaz se comportent avec le charbon, et principalement avec le noir de platine, prouve que cette attraction est très-fOrte., même à l'égard de corps de nature différenté:.°' M. Berzelius donne à cette:force-le nom deforce catalytique, avec autai de raison qu'on a dit forCO'craffinité, etc., et atend pargette dénomination une force qui est propre à plusieurs corps qui -
dinterrennent pas chimiquement dans les réactions qi1à déterminent, et dont l'activité consiste à détruite des combinaisons chimiques. Pour rattacher le nom aux phénomènes, j'ai nommé ces substances substances de contact (Contactsubstanzen), et le procédé chimique, une décomposition ou une combinaison par contact.
4. Sur quelques cas de ce que l'on a nommé l'ACTION CATALYTIQUE; par M. Mercer. (Bibi.
de Gen., t. 4.i, p. 390.) J'ai toujours pensé que ips.,exemples cités de l'action catalytique n'étaient -que des effets de l'affinité chimique s'exerçant dans des circonstanceS spéciales. Un corps s'unissant à d'autres corps ne perd jamais entièrement ses caractères chimiques. Ainsi le fer combiné avec l'oxygène et à l'état de protoxyde a encore de l'affinité pour
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ce gaz, et sa combinaison première ne l'a pas détruite. L'intensité de l'affinité par laquelle les éléments sont unis dans une molécule est la mesure
de la stabilité du composé. Ceci posé, je conçois que, lorsque les éléments d'un corps sont simplement dans une sorte d'équilibre statique
par la faible attraction qu'ils exercent les uns sur les autres , et qu'ils sont soumis à l'influence d'un
autre corps qui possède une affinité pour l'un
d'eux, lors même que'dans la circonstance particulière donnée ce Corps ne pourrait pas se combiner avec lui, dans ce cas l'action qu'on a nommée catalytique doit s'ensui\ire. Ainsi, lorsqu'on mélange de l'acide oxalique, de l'acide nitrique et un peu d'eau, et qu'on
élève la température de la liqueur à 3.,016 F. (58°C ) , aucune action n'en est la consequ4née. Mais si l'Ou ajoute au mélange une petite"Oliportio d'un protosel de manganèse, la décomposi-
tion commence immédiatement, tout l'acide ni-
trique se convertit en acide nitreux
eaide
oxaliiiiie en gaz acide carbonique. Voici comment j'explique cette singulière action du Sel de manganèse. L'oxyde de carbone de l'acide oxalique a une tendance naturelle à s'unir à l'oxygène; il s'efforce clone d'enlever cet élément à l'acide nitrique, mais l'affinité n'est pas assez forte pour y parvenir; il place seulement les molécules de l'acide nitrique dans 'un état de tension. Mainte-
nant on introduit un n'OU'Veau corps, le protoXvde
de manganèse, qui a aussi une affinité pour l'oxygène : cette affinité s'exerce , et les deux forces réunies agissant sur l'acide nitrique en opèrent la décomposition. Au moment où l'oxygène est dégagé de sa première combinaison, il a à choisir