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EXTRAITS.
419 8. Sur la destruction de la fumée et l'ÉCONOMIE
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Et le coke donne Humidité Matières volatiles. Charbon Cendres
0,035 0,065 0.810 0,090
1,000
Il résulte de ces expériences que le pouvoir ca-
lorifique du coke appliqué à l'évaporation de l'eau est fort inférieur à celui de la houille dont il provient. En effet la houille employée donne 0,525 de coke : or, comme i p. de coke a été trouvée capable d'évapeirer 7,40 d'eau, 0,525 n'en auraient dû évaporer3,84, tandis que nous avons vu que x p»de libliillé`en a évaporé 5,66. J'ai montré ailleurs queles différentes houilles comparées entre elles, font évaporer des quantités d'eau qui Sont'Proportionnelles aux quantités de
carbone «elles renferrnent : il n'en est pas de même du- coke et il y a déficit à at. égaux. En effet,
d'aprèsles expériences de M. DeSpretz; i p., de carbone 'doit évaporer 12,3 p. d'eau, les 0,81 'de carbone que renfermait le coke essayé auraient donc dû en évaporer 9,96, tandis que l'expérience n'en a donné que 7,4. Je pense que l'on peut expliquer cette différence par la présence des matières gazeuses que contient la houille biturnineuse , et
qui, si elles absorbent de la chaleur parleur volatilisation , la restituent à l'appareil au moment de leur propre combustion. En même temps, ces vapeurs servent à entretenir le tirage nécessaire. Au contraire, dans le coke, où il n'existe presque pas de matières volatiles, le tirage ne s'établit qu'aux dépens de beaucoup de chaleur perdue, soit dans les parois du fourneau , soit par les gaz qui s'écoulent dans la cheminée.
DE COMBUSTIBLE,
qui résultent de l'action de la
cylpeur d'eau dans les fourneaux; par M. Fife. (Edimb. Journ. , juillet 1842.)
Les quantités d'eau évaporées par différentes houilles bitumineuses sont proportionnelles en pratique aux quantités de carbone fixe que ces houilles renferment. Mais il y a une perte de chaleur considérable et ,.par exemple, on trouve que théoriquement la houille d'Ecosse pourrait vaporiser ii,3 parties d'eau, tandis que dans les meilleurs appareils elle n'en vaporise que 6,6 parties.
On a cherché à diminuer cette peyte par divers moyens, et l'on s'est arrêté particulièrement à 'remploi Clé la vapeur d'eau. On .a obtenu une amélioration sensible en introduisant cette vapeur à travers le combustible ; Mais M. Tvison d'Edimbourg ayant eu l'idée de la faire arriver au-dessus dela matière enflammée, l'avantage a été encore
beaucoup plus grand, et il en est résulté non-
seulement une augmentation considérable dans le pouvoir évaporateur du combustible, mais encore la destruction complète de la fumée. I)Our apprécier l'importance de ce nouveau mode de combustion, j'ai fait des essais comparatifs aVec la .Même chaudière et la même houille, en brûlant celle-ci par l'air seul, ou par l'air mêlé de vapeur d'eau, et j'ai trouvé qu'en suivant la méthode de M. 'vison, la houille d'Ecosse évaporait 10,76 fois- son poids de vapeur d'eau tandis qu'elle n'en évaporait que 6,17 fois son .poids en la brûlant avec de l'air seul : à la vérité il faut déduire des 10,76 de vapeur produite, la vapeur qu'il est nécessaire de lancer dans le foyer, mais