Annales des Mines (1843, série 4, volume 3) [Image 256]

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CHIMIE.

EXTRAITS.

sur la dissolution métallique dans laquelle il a pris naissance, ces décompositions suivront leur

On peut dissoudre l'étain dans l'acide azotique sans dégagement d'aucun gaz mais, lorsqu'il s'en

cours ; s'il se trouve en présence d'un grand excès d'acide sulfureux, les deux gaz se décomposent

dégage, nous avons reconnu, contrairement à

mutuellement; il sé forme de l'eau et du soufre, mais ce soufre ne peut se précipiter, car il rencontre un sulfite prêt à le dissoudre, pour former un hyposulfite ou un hyposulfate sulfuré. Tels sont aussi les résultats que nous avons obtenus avec le zinc, le fer, le nickel et les Métaux alelins.

En admettant cette manière de voir, non-seulement on explique les phénomènes principaux, mais encore on éclaire complétement tous les résultats secondaires, pour lesquels nous renvoyons à notre mémoire. En agissant sur les métaux des trois premières sections, l'acide azotique détermine également la décomposition de l'eau. M. Kuhlmann l'a prouvé pour les métaux de la troisième section ; l'hydrogène , au lieu de se dégager, reste dans les liqueurs

l'opinion admise, qu'ils 'sont d'autant plus azotés que la réaction est moins vive L'acide chlorique a été à tort placé parmi les acides qui attaquent les métaux en dégageant de l'hydrogène; la quantité d'hydrogène qui se dégage lorsqu'il attaque le fer est presque nulle ; elle est très-faible avec le zinc; elle est d'autant plus faible que l'action se fait avec plus de lenteur. Une

expérience très-simple met en évidence la ré-

duction de l'acide chlorique : si l'on fait un mélange d'acide sulfurique, d'eau et de chlorate de potasse qui ne précipite pas l'azotate d'argent, il suffit, pour obtenir des flocons très-abondants de

chlorure d'argent avec ce mélange, d'y plonger pendant quelques instants une lame de zinc. 48. Analyses de quelques SELS DOUBLES formés

à l'état d'ammoniaque : il l'avait admis également en théorie pour les métaux alcalins; mais il n'avait pas pu le prouver par l'expérience, ce qu'il avait attribué à la haute température qui se développe

..,,par l'ACIDE HYPOSULFUREUX; par M. Lenz de

pendant la réaction. Nous sommes heureux de pouvoir démontrer l'exactitude de cette opinion. Il nous a suffi en effet, pour obtenir de l'ammo-

dissolution *de soude caustique saturée de soufre jusqu'à ce que le mélange prenne une teinte jaune distincte provenant d'un excès de sulfure de sodium. On purifie ensuite le sel par cristallisation :

niaque avec le potassium et le sodium, d'allier ces métaux avec le mercure : l'amalgame qui se produit est attaqué par l'acide azotique étendu sans dégagement de chaleur trop considérable. Comme le mercure traité seul par l'acide azotique ne donne pas d'ammoniaque, celui qu'on obtient avec liage ne peut provenir que du Métal alcalin.

Pforsheim. ( An. der Chem., t. 4o, p. 94.) Pour préparer l'hyposulfite de soude, on ajoute à une dissolution neutre de sulfite de soude, une

il se présente sous la forme de prismes à base rhombe.

Il y a deux hyposulfites doubles de soude et d'argent. On obtient le premier, qui est soluble, en introduisant dans une solution d'hyposulfite de soude, soit du chlorure d'argent jusqu'à refus de