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CHIMIE
EXTRAITS.
cédés employés jusqu'alors, s'effectuaient de la
creuset de fer bien couvert, attendu que le cya-
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manière la plus simple à l'aide du cyanure de potassium. Ces faits légitimaient l'espérance qu'une étude encore plus approfondie de l'action de ce cyanure sur les oxydes , les sulfures métalliques, etc., pourrait ajouter des données intéressantes à l'histoire des combinaisons du cyanogène en général, ainsi qu'à l'analyse chimique en particulier.
Sur l'invitation expresse de M. Liebig, nous avons entrepris, au laboratoire de Giessen, des recherches où nous nous somrils contrôlés réciproquement, avec tout le scrupule qu'exige un travai)e rien ne peut se déduire par analogie,
mais di.Lt out doit se décider par la voie de l'ekpérience. 'Dans le- cours de ces recherches ,, nous exavons eu la satisfaction de voir se réaliser nôs iv périences en grande partie et obtenir des-résultatg, raVOrati,pS, surtout pour l'analyse. Avant' de passer à la description de nos recherches, nous ferons observer qu'à moins d",Une désignation spéciale nous entendons toujourS-,par cyanure de potassium le mélange de cyanure de potassium et de cyanate de potasse, qu'on obtient, suivant M. Liebig, en faisant fondre du cyanoferrure de .
potassium avec du carbonate de potasse. Nous avons fixé notre attention de préférence sur ce produit, sa préparation étant simple, fort aisée et peu coûteuse. Pour l'obtenir, on prend sur 8 parties de cyanoferrure de potassium, entièrement débarrassé de son eau de cristallisation , 3 parties de carbonate de potasse. Ce dernier doit être tout à fait sec et parfaitement pur, surtout exempt d'acide sulfurique. il est convenable d'opérer la fusion dans un
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Tome III, 1843.