Annales des Mines (1843, série 4, volume 3) [Image 283]

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EXTRAITS.

CIIIM/E. 564 on la mélange avec de l'acide hydrochlorique également exempt d'air, et on agite ce mélange avec de l'éther comme précédemment. L'acide se sépare alors de la même manière. Après l'avoir séparé de l'eau mère, on le dissout dans l'alcool, auquel on peut ajouter un peu d'acide sulfurique afin d'enlever la potasse s'il s'en trouvait accidentellement : on filtre, si la solution sirupeuse n'est pas claire, et on agite cette solution avec de réther, etc. L'acide ferrocyanhydrique desséché est à l'état

de poudre d'un blanc jaunâtre. Il a une saveur

et une réaction fort acides : il décompose les carbonates avec une vive effervescence et il décompose aussi les acétates, les tartrates et les oxalates avec beaucoup de facilité ; lorsqu'il est sec il se

conserve à l'air; mais quand il est humide, il bleuit peu à peu et finit par se transformer en bleu de prusse. Chauffé à l'abri du contact de l'air, il supporte une température de 1000; mais à une chaleur plus élevée il se change en acide prussique anhydre qui se dégage et en cyanure de fer qui reste dans le creuset. Il est très-soluble dans l'eau ; la solution bleuit par l'ébullition au contact de l'air; si on évite le contact de celui-ci, il se dépose du cyanure blanc de fer. Il est encore plus soluble dans l'alcool que dans l'eau. L'acide bien sec est anhydre et se compose de : Cyanogène Hydrogène

Fer

0,7309

0,0184 1,000 0 2501

On se procure une dissolution aqueuse d'acide ferricyanhydrique , en décomposant le ferricyanure de plomb par l'acide sulfurique. La dissolution est d'un brun rouge : lorsqu'on l'a fait bouil-

56S

lir, il se forme un précipité purvérulent d'un vert velouté qui est composé de : Fe'

0,3469 j

CyG

0,4969 1,000

31120

0,1562

et il se dégage de l'acide prussique ; d'où il suit que l'acide Fe' Cy6-F(HC3r) se sépare en ses deux

éléments et prend de l'eau pour former du percyanure de fer hydraté. On obtient très-facilement par le procédé suivant de beaux cristaux purs de ferricyanure de potassium.

On fait passer du chlore dans une dissolution fort étendue de ferrocyanure de potassium , puis on

évapore et on ajoute au liquide bouillant, réduit au point de cristalliser, quelques gouttes de potasse caustique. De cette manière le corps vert qui se forme ordinairement se décompose et il se sépare du peroxyde de fer ( un excès d'alcali ramènerait le ferricyanure à l'état de ferrocyanure); on filtre le mélange pendant qu'il est chaud, et on le laisse ensuite refroidir lentement. 69. Action de la potasse sur /'OXYDE CUIVRIQUE, L'OXYDE CUIVREUX, l'oxydeferrique et l'ar-

gent; par M. Chodnew. (Bibi. de Gen., t. 43, P. 393. Lorsque l'on fond de la potasse caustique dans

un creuset de.cuivre , ce métal est fortement attaqué. Si le creuset est fermé il ne se forme que de l'oxyde cuivreux; mais s'il y a contact d'air il se produit de l'oxyde cuivrique. L'oxyde cuivreux, soit anhydre, soit hydraté, se

dissout sensiblement dans la potasse caustique,