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EXTRAITS.
CHIMIE.
mais seulement en très-petite quantité ; l'oxyde
cuivrique est plus soluble dans le même alcali. En traitant cet oxyde par voie sèche avec la potasse, puis reprenant par l'eau, l'alcali peut en disde son poids; par voie humide soudre plus de la proportion est moitié moindre. Lorsqu'on délaye dans de l'eau de l'oxyde cuivrique fondu avec de la potasse, si l'on filtre de suite, la dissolution d'oxyde est permanente; mais
si on la- laisse en contact avec l'excès d'oxyde, tout l'oxyde dissous ne tarde pas à se déposer. Pour que la potasse caustique en excès_ redissolve l'hydrate cuivrique qu'elle précipite, que la dissolution métallique soit étendue et qu'elle ne soit pas chaude. Les dissolutions potassiques sont bleues comme les dissolutions ammoniatiques.
L'oxyde ferrique calciné ne se dissout pas
dans la potasse liquide, à moins qu'on ne le fonde préalablement avec cet alcali ; niais l'hydrate s'y
dissout en petite quantité, pourvu pourtant que la dissolution .alcaline soit concentrée.
Lorsque l'on fond de la
potasse caustique
dans un creuset d'argent, il se forme une masse jaunâtre dont l'eau sépare un mélange d'argent et d'oxyde d'argent ; mais la liqueur ne retient pas la moindre trace de ce métal. 70. Note sur la solubilité .clu SULFURE D'ANTI-
MOINE dans l'ammoniaque; par M. Garot. (Journ. de Pharm., t. 3 , p. t 18.) L'orpiment exige 2oo fois son poids d'ammoniaque pour se dissoudre et le réalgar 7oo; mais le - sulfure d'antimoine est presque aussi soluble dans
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cet alcali. Il n'en faut que 600 parties pour dissoudre le kermes.
Lorsqu'on abandonne à elle-même au contact de l'air une dissolution ammoniacale qui contient à la fois du sulfure d'arsenic et du sulfure d'antimoine, ce dernier se décompose et la liqueur laisse
déposer la plus grande partie de l'antimoine à l'état de protoxyde mêlé de soufre. Si alors on sa-
ture cette liqueur d'acide hydrochlorique après l'avoir filtrée, elle donne un précipité jaune de
sulfure d'arsenic pur. On peut donc par ce moyen séparer les deux métaux. Mais il ne faudrait pas pour cela concentrer la dissolution ammoniacale, parce qu'alors la portion d'oxyde d'antimoine qui reste dans cette dissolution se précipiterait avec le
sulfure d'arsenic, tandis qu'elle reste dans la liqueur après sa saturation par l'acide hydrochlorique , lorsque celle-ci y est convenablement étendue.
71. Sur pèlques combinaisons du BICHLORURE D'ÉTAIN avec d'autres chlorures; par M. Bolley (Ann. der Pharm. , t. 39, p. ioo.)
Le pink-salt est un chlorure double d'étain et d'ammoniaque que l'on emploie dans les fabriques
d'indiennes; on l'obtient sous forme de petits octaèdres en évaporant doucement une solution diluée des deux chlorures. Il se compose d'un atome de chacun des chlorures élémentaires. Il se dissout dans 3 parties d'eau froide : la dissolution concentrée ne s'altère pas par l'ébullition; mais lorsqu'elle est étendue , tout l'étain qu'elle renferme s'en précipite à l'état d'hydrate de bioxyde.. On obtient Une combinaison analogue avec le: chlorure de potassium-et le chlorure de sodium; ce dernier est extrêmement soluble.