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SUBSTANCES MINÉRALES. 766 On voit qu'il y a identité absolue des deux ma-
tières, qu'on peut représenter par la même formule C5 Az'H.
Dans le résidu de l'incinération de la chair mo-
mifiée, nous avons trouvé une proportion notable de plomb provenant évidemment du carbonate de plomb détaché par l'oxydation des parois
du cercueil.
Voici, en résumé, toutes les substances que
la chair momifiée nous a présentées, sur ioo parties 10,40 35,17
Eau hygrométrique. Acide azulmique Azulmate d'ammoniaque. Carbonate de potasse. . . Chlorure de potassium.
'2,72
Sulfate de potasse
Phosphate de soude. .
Phosphate de chaux. Carbonate de chaux. . de plomb. .
12,71 .
.
.
. . . .
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prolongé en terre. Bien que nous ne possédions pas, comme éléments de comparaison, de bonnes analyses d'os récents des animaux d'espèces différentes, et que nous n'ayons jusqu'ici que fort peu de données exactes sur le nombre et les proportions relatives des divers matériaux du tissu os-
seux, il est néanmoins possible, en rassemblant toutes les connaissances acquises sur ce sujet, de formuler plusieurs déductions rigoureuses. Voici celles que nous croyons pouvoir établir sans trop de témérité. Dans tous les terrains , les os, au bout d'une période de temps plus ou moins longue, éprouvent des modifications profondes dans leur consti-
de sodium..
Savon ammoniacal. Matière résinoïde
EXTRAITS.
.
.
39,00
Silice fine et sable siliceux. 100,00
2. Substance noire provenant du cercueil de Cette substance, plus foncée en l'homme. couleur, et plus dure que la précédente, nous a offert les mêmes caractères et la même composition. Remarques et déductions. Essayons maintenant de tirer des faits que nous venons d'exposer, quelques conséquences générales qui nous permettent de bien préciser les altérations que les os subissent pendant leur séjour
tution chimique. Leurs principes changent de rapport ; les uns augmentent, les autres diminuent en quantité ; certains disparaissent ; et quelquefois aussi de nouveaux viennent s'ajouter à ceux qui préexistaient.
Les os résistent d'autant plus longtemps, toutefois, à la décomposition, qu'ils sont placés dans des terrains plus secs, et qu'ils sont soustraits plus complétement à l'action de l'air et de Dans les sols sableux, dans les sols call'eau. caires, ils présentent généralement moins d'altération que dans les sols argileux , toujours plus ou moins humides, au moins clans la première partie de leur épaisseur. Le degré d'altération qu'ils of-
frent ne dépend, en aucune manière, de l'âge de la couche minérale dans laquelle ils sont enfouis, mais uniquement des conditions de sécheresse et d'humidité auxquelles ils ont été soumis pendant la durée de leur enfouissement. C'est ainsi que les os fossiles des terrains secondaires sont fort souvent beaucoup moins modifiés dans leur consti-