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DANS LES MINES DE ELANZY. SUR LE ROULAGE
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Dans la mine de Montchanin, près du canal du Centre, où les distances à parcourir ne dépassent pas loo à 120 mètres, et où les galeries sont toutes horizontales, le roulage se fait tout de cette ma nière, non-seulement pour le charbon, mais encore pour les remblais qu'on introduit de la surface et qu'on roule dans les galeries. A Blanzy autrefois . tous les roulages intérieurs s'effectuaient de cette manière. Il faut n'avoir que de petites distances et
des chemins à peu près horizontaux ; on les garnit de planches sur le passage des brouettes pour faciliter le roulage ; pour un poste à charbon de 8o bennes de 5 hectolitres ou de 400 hectolitres, et pour une distance de 8o à loo mètres il faut : 2 hommes à la charge, à 1f",50 5 hommes, 1 pour chaque relais, à 1f",50. . . . 2 hommes pour remplir les bennes au puits, à 1,50. 9 hommes.
Total
fr. 3
7,50 3
13,50
Ce qui fait 44 hectolitres ou 3,520 kilogrammes
par homme et ce qui revient à o,o3375 par :hectolitre, pour une distance moyenne de 'oc)
mètres. Ce mode de transport est avantageux pour de petites distances, mais du moment que la distance à parcourir dépasse oc) mètres,, il n'est plus applicable, le prix augmente considérablement et ne avec sa brouette chargée, et 10.000 mètres avec sa brouette vide, fait en tout 20.000 mètres de chemin en 8 heures de temps. ( Le roulàge simple, sans y comprendre le charge-
ment, revient à 0f",02 par hect. et par 100 mètres de distance, ou 0fr.,0234 par 100 kil. et 100 mètres de distance. )
f
convient dans tous les cas que pour des chemins horizontaux. Pour de plus grandes distances, et pour des pontes un peu fortes, on emploie d'autres moyens de trans-
port que nous allons énumérer.
Traînage sur le sol avec des bennes
à patins. Hommes.
Quand les distances à parcourir ne dépassent pas
15o mètres, et quand le roulage doit s'effectuer sur une pente de to à 15 degrés au plus, il à été employé avec avantage de petites bennes (Pi. J, fig. 5, 6 et 7) de la capacité d'un hectolitre 1/3 et munies de 2 patins ferrés, glissant sur le sol ; dans ce cas les chemins doivent être -unis, durcis par
le frottement quoique constamment humides et parfaitement entretenus : l'homme est attelé à la benne comme un cheval, il tire en s'appuyant avec force sur ses harnais dans les parties horizontales, et clans les pentes il maintient sa benne avec la main et se laisse glisser avec elle en la retenant. En traînant ainsi, un homme peut, quand il est exercé par une longue pratique, parcburir 6o fois la
distance de too mètres sur un plan horizontal ou sur une pente de Io à 15 degrés en descendant avec une benne pleine, et en remontant avec une benne vicie, ce qui fait 7,980 kilogrammes à too mètres de distance; c'est lui qui charge la benne et qui en arrivant au puits l'accroche au câble de la machine et la dirige dans son ascension. Ce mode de transport dispense d'avoir des char-