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SUR LE ROULAGE 46 geurs aux tailles et des remplisseurs au puits, mais il oblige à un bon entretien des chemins, par con-
séquent à un cantonnier ; il faut aussi admettre que la profondeur du puits d'extraction est petite et que les bennes qui servent au roulage peuvent être montées au jour même dans le cas d'une ex-traction un peu considérable. Sans cela on serait obligé de vider les petites bennes employées au .roulage dans de grandes bennes d'extraction, ce qui obligerait à avoir un ou deux hommes à l'accrochage du puits, pour opérer ce versement de etc.; petites bennes ou pour remplir les cette circonstance augmenterait les grandes' frais de ce mode de transport. Pour un poste de 3oo bennes d'un hectolitre 1/3 ou de 400 hectolitres il faut 5 traîneurs à 3 fr.
15 fr.
1 cantonnier à tr.,50
1,50
Montant
16,50
Total. 6 hommes.
Ce qui fait 66 hectolitres par homme à la distance moyenne de 100 mètres, et ce qui revient à 0.0412 par hectolitre.
Dans ce service tel qu'il s'exécutait au puits de Louche, n° i, en 1837, les traîneurs saient 6000 mètres avec -la benne chargée et G000 mètres avec la benne-vide, en tout 12,000 mètres,
et chargaient .en outre go hectolitres dans les bennes.
Le prix de revient de ce transport est moins avantageux que celui qui se fait par brouettes dans les chemins horizontaux, mais il lui est bien
préférable dans les chemins en pente ; ce prix d'ailleurs est plus élevé à Blanzy parce que là, on a été obligé de payer 3 fr. par jour des hommes
DANS LES MINES DE MANU.
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choisis et peu exercés, mais avec du temps et une
longue pratique de ce mode de traînage, les ouvriers du pays l'exécuteraient pour 2 francs par jour, comme cela àeéjà eu lieu en 1837 au puits de Louche n° i. Dans ce cas, les /po hectolitres transportés a 100 mètres ne coûteraient que I ifr. 5o c., ce qui réduirait le prix par hectolitre à 0.02875. 5 hommes traîneurs, à 2 fr. 1 cantonnier, à 1fr.,50
.
. .
11, 0 fr. 50.
11,50
Trainage sur le sol avec des bennes et patins. Chevaux.
Les hommes pour le transport intérieur des mines sont généralement préférés aux animaux, quand il y a de petites distances à parcourir et quand le service présente des difficultés, et exige l'emploi d'une force intelligente ; ce qui était le cas du roulage précédent, alors que le rouleur était obligé de charger la benne et de l'accrocher au câble de la machine et même de la diriger dans son ascension par le puits mais quand. les distances sont longues et que le travail, s'exécutant sur une surface horizontale, peut être simplifié en le divisant, sui-tout alors que l'on a besoin pour
une extraction développée de faire monter de
grandes bennes qu'on est obligé de charger à l'accrochage du puits, l'emploi des chevaux devient souvent avantageux, même en employant le mode de traînage avec des bennes à patins ; c'est ce qui est arrivé à St-Pierre (Montceau) en 1837 : là le roulage s'effectuait 'dans une condie de 15 a 20