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SUR LE ROULAGE
est à remarquer que partout où les distances ne dépassent pas 3oo mètres, et où il faut un service actif, les hommes sont préférables pour le roulage aux chevaux.
Au delà de 3oo mètres, l'emploi des chevaux devient avantageux, mais le service fait de cette manière exige des pentes régulières .et presque nulles et un plus grand matériel ; car un cheval employé au transport dans les mines, quelque habitué qu'on le suppose à son travail, ne peut dans une obscurité presque complète, et avec les diflicuités que présentent habituellement les chemins, éviter les dangers auxquels l'exposeraient des pentes
trop roides ou trop irrégulières; et il est rare que la disposition des galeries, d'une part, et de l'autre,la solidité des chemins de fer, permettent l'emploi de chariots assez grands pour utiliser la force d'un cheval, sans être obligé d'en attacher plusieurs, les uns à la suite des autres, ce qui oblige à avoir un nombreux matériel de chariots. Les difficultés dont il vient d'être parlé, ajoutées aux désavantages résultant d'un travail peu régulier, par suite d'accidents de machines ou de travaux, ou par suite de mauvaises dispositions des ouvriers, ont fait différer pendant longtemps l'emploi des chevaux au roulage intérieur des mines de Blanzy, , et cependant, s'il y a desirrégularités de travail à craindre par suite d'inexactitude ou de mauvaise volonté des ouvriers, l'emploi des chevaux au roulage est un des moyens de les faire cesser, et même souvent l'essai qu'on en a fait a été sans résultat, parce que les plus vives oppositions se sont manifestées dans la masse des ouvriers intéressés à leur insuccès.
DANS LES MINES DE BLANZY.
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Quoi qu'il en soit de l'emploi de ces deux moteurs, l'homme et le cheval, nous allons présenter les résultats obtenus avec l'un et avec l'autre, et
nous nous rendrons parfaitement compte des avantages qu'on en retire et de ceux qu'on en peut retirer. V.
Transports effectués par des hommes Sur les chemins de fer intérieurs des mines de Blanz,y.
Ces transports- se sont effectués jusqu'ici avec des brouettes, avec des chariots verseurs et avec des bennes placées sur des trains de chariot. Les bennes (Pl. I, fig. 13 et 14), montées sur des trains (Pl. I, fig. 15 et 16), surtout quand elles présentent la forme et la capacité de celles
dont on se sert à Blanzy,, ne peuvent être em-
ployées au roulage sur des chemins de fer qu'avec
des pentes très faibles et avec de petites vitesses.
Les chariots (Pl. I, fig. Io , ii et 12), dont la forme et la capacité varient suivant les besoins et les localités, mais qui présentent moins d'élévation , une assiette plus large et plus de solidité
dans leur mouvement, peuvent être employés sur des chemins plus inclinés, plus courbes, et dans des galeries moins élevées; ils conviennent dans beaucoup plus de cas que les bennes mon-
tées sur des trains, et sont aussi beaucoup plus employés.
Les brouettes à deux roues (Pl. I, fig. 8 et 9), telles qu'on les a faites à Blanzy, ont la même capacité que les chariots et les bennes, ordinaire-