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SUR LE ROULAGE
DANS LES MINES DE 13LANZY.
la houille chargée, roulée et rendue au crochet de la machine, qui est de
les deux bras qui servent à la diriger, et surtout
Chargeage. . Roulage Remplissage.
.
.
Total, .
.
0,0133 0,0052 0,0100 0,0285
Du roulage à la brouette. (No 3.) Le roulage à la brouette à deux roues ne diffère de celui qui se fait au moyen de chariots, qu'en ce que les brouettes peuvent aller sur des pentes plus rapides que les chariots; le travail, d'ailleurs, est tout à fait le même et revient au même prix; il est cependant à observer qu'avec des brouettes on est souvent dispensé de faire approcher les charbons surtout quand l'abattage de ces charbons se fait dans des galeries inclinées ; dans ce cas seulement, -le service des brouettes est avantageux. Dans les deux puits de Lucie, et dans celui
des Communautés, les brouettes ont été longtemps exclusivement employées, et elles n'ont été supprimées que quand les distances se sont beaucoup éloignées, et quand les rampes , trop longues et trop rapides , n'ont plus permis leur emploi. La brouette de Blanzy est une caisse contenant 6 hect combles , montée sur deux brancards légers terminés d'un côté en poignée, et de l'autre,
disposée pour recevoir un essieu de chariot à deux roues montées à la voie des chemins de fer ; la caisse, l'errée comme celle des chariots , est cependant plus légère et s'ouvre comme elle sur la
face de devant, au moyen d'une porte tournant sur une tringle ou traverse (Voir Pl. I, fig. 9 et Io ); elle diffère enfin du chariot-caisse, dont elle
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a même la forme et la capacité, par la légèreté, par
par ses pieds, qui servent de frein.
Les pieds d'une brouette sont les parties sur lesquelles elle s'appuie en même temps que sur les roues; quand elle est en repos, ils remplacent ici le deuxième essieu du chariot, et sont faits d'une manière très-solide et avec du bois dur ; la semelle du pied peut facilement se remplacer quand elle est usée. Quand on descend une rampe avec une brouette ainsi faite, chacun des hommes qui la conduisent la laisse glisser sur le rail du chemin de ler, en
pressant de tout son poids sur les bras de la
brouette, et en augmentant par cette pression le frottement de la semelle contre le sol, il en résulte un grand ralentissement de la vitesse; si la rampe
est forte, outre la manoeuvre dont il vient d'être parlé, on enraye les roues. On .peut de cette manière descendre des rampes de o",25 à o",3o sur i mètre, bien plus facilement , et deux hommes suffisent pour retenir la brouette chargée. Quand les rampes sont longues ou plus roides, un tioisième homme est nécessaire pour retenir la brouette; quelquefois même on en met quatre. Dans ce cas, les hommes de supplément sont pla-
cés en arrière des rouleurs, et retiennent la brouette au moyen d'une corde accrochée ou at-
tachée à la traverse en fer qui soutient la porte. Dans les parties horizontales, l'un des rouleurs soutient la brouette par les bras et la conduit en
équilibre; l'autre, attelé devant elle, la tire et la fait rouler. Ce travail demande une grande habitude chez T0112C
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