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SUR LE ROULAGE
les hommes qui le font, surtout chez celui qui dirige la brouette par les bras, et qui la retient
DANS LES MINES DE BLANZY.
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rouler au puits était placée près du chemin de fer, à portée d'être facilement chargée clans les
dans les rampes; il arrive souvent qu'une brouette qui sort de la voie entraîne dans sa chute l'homme qui la guide, et pourraitlui faire beaucoup de mal, s'il ne laissait aller de suite les deux poignées ; cet inconvénient a fait renoncer à l'emploi des brouettes dans les mines dont les galeries sont étroites et
chariots ; cependant l'abattage de la houille se fait, la plupart du temps, au haut de montagnes fort inclinées ou dans des galeries supérieures à la voie de roulage qui ne peuvent être desservies par les chemins de fer, et d'où il est indispensable, par
basses.
lieu de chargement, c'est-à-dire de l'approcher du chemin de fer. Cette opération, qui, par la disposition des tra-
Une brouette qui se dévie est facile à remettre en voie. Les ouvriers habitués à cette manoeuvre la font sans difficulté. On a aussi renoncé à l'emploi des brouettes pour des rampes fortes et longues, parce qu'il arrivait souvent que dans une partie de la longueur de la rampe, quel que fût l'accord qui régnât entre eux, les hommes qui la conduisaient en la retenant lui laissaient prendre, malgré eux, une vitesse qu'ils n'étaient plus -maîtres de modérer; alors il en résultait souvent des accidents pour les hommes et toujours des fractures de brouettes qui devenaient dispendieuses ; mais on peut dire que cette brouette a rendu de grands services aux mines de Blanzy, , et qu'elle est appelée à en rendre encore toutes les fois qu'on n'aura que de légères et courtes rampes descendantes à parcourir. Pour les rampes ascendantes, quelque faibles qu'elles soient, elle est d'un mauvais usage et n'est jamais employée.
Les calculs qui ont été faits pour le roulage
avec des chariots à 4 roues s'appliquent tout à fait
à celui fait avec des brouettes à n roues, et donnent pour ces dernières le même résultat.
Dans presque tous les cas que nous venons
d'examiner, nous avons supposé que la houille à
un moyen quelconque, d'amener la houille au
vaux de Blanzy, est faite dans toutes les mines, augmente, comme nous l'avons dit, de of,005 par hect. et par distance dé 100 mètres le roulage simple fait sur les chemins de fer. L'approchage se fait généralement au jet de pelle, parce que souvent les distances à parcourir
pour ce travail sont petites ; on l'exécute à la
brouette ordinaire, quand les distances augmentent et quand la disposition des lieux le permet ; quelquefois, surtout dans les parties rapides, l'approchage se fait en établissant, de distance en distance, des couloirs en planches qui font communiquer les galeries supérieures avec la voie de roulage inférieure en projetant dans ces couloirs les charbons qui se trouvent, par leur propre poids, facilement rapprochés de la place de chargement. Toutes ces dispositions d'approchage ont deux inconvénients graves ; le premier, de briser beaucoup le charbon , de le salir, de le détériorer même par un frottement continuel sur un sol tendre et souvent humide; le deuxième, d'obliger à beaucoup de percéments_entre les galeries supérieures et la voie de roulage, ce qui est sou-
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