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SUR LE ROULAGE
LES MINES DE BLANzY. 2 fr. 4 chargeurs à 2 fr DANS
Le cheval roulait dans ce cas 112.500 kilogr. dans la journée de 8 heures, à la distance réduite de ioo mètres. la Carrière. Le même service , à peu près, se faisait avec des chariots au lieu de bennes; là,
En tout
1 cheval à 3 fr. . . . 1 charretier à 1(r.M. . 1 'verseur à 2 fr. . . 3 chargeurs à 2 fr. . .
3 fr. 1,50 2
Montant. .
12,50
6.
6
roulaient go bennes de 6 hect. à la distance de 200 mètres environ ( o8.000 kilogr. à la distance de ioo mètres), ce qui faisait 0f,023 par hect. , con-
duits à 200 mètres, ou of,oi i5 par hect. et par Joo mètres de distance.
Ce résultat, qui est assez beau , n'était obtenu que .pour un roulage provisoire; peur l'envisager de la même manière que le précédent, il faudrait -ajouter à ce qu'il coûte le montant des journées de 3 hommes à 2 fr., eneloyés à charger les bennes après le déchargement des chariots, ce 'qui porterait cette dépense 18,5o , et le prix de l'hect. transporté à ioo mètres à of,oi7i. Le point où ce roulage avec les chevaux a été le plus opportun et où il se continue avec le plus d'avantage, c'est à Lucie, n° 2. Là, un cheval amène
au puits tao bennes de 6 hect. de la distance
moyenne 'de 5oo mètres, dans sa journée de 8 heures ; il traîne 4 chariots à la fois et fait 25 voyages (ce qui fait 3oomoo kilog. transportés à ioo mètres). Il faut pour le service :
1 charretier à 1fr.,50.
1,50 1,50
. . .
1 verseur au puits à 1,50.
3 1,50
2 chargeurs au puits à irr.,50*. à 0rr-,75. id. 2 gamins
3
1 cheval à 3 fr 11.
Coûtant.
77
.
18,50
Ce qui porte le prix de transport à of,o3 par hectolitre pour une distance de 5oo mètres, et à of,006 par hectolitre pour 100 mètres de distance. C'est sans contredit le résultat le plus avantageux qu'aient offert les mines de Blanzy, à cause de la grande distance parcourue : ce travail, fait auparavant avec des hommes, nécessitait 2 relais de rouleurs et i de chargeur, et coûtait, ainsi que nous l'avons vu, 0f,0285 par hect. ou par ioo kilogrammes, et par loo mètres de distance. La comparaison de ces deux résultats fera juger
de l'avantage qu'il y a à employer les chevaux pour les transports à de longues distances.
Je dois ajouter, pour le cas particulier dont il s'agit, que le cheval, qui est de force très-mé-
diocre, fait son service avec beaucoup de facilité, et pourrait même en faire un plus pénible s'il en était
besoin, ce qui améliorerait encore le résukat cidessus.
Tous les jours d'ailleurs les distances à parcourir augmentent, et si on laisse au cheval le même travail, son service augmente réellement;
la distance est déjà de 6o mètres de plus que lorsque le roulage a été organisé (1). jus(1) Note.En 184.1, lernâme service s'est continuélors-
qu'à plus de 600 mètres, et se faisait aussi facilement