Annales des Mines (1843, série 4, volume 4) [Image 40]

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SUR LE ROULAGE

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Pour compléter la série des modes de transport employés dans les mines afin de pouvoir les com-

parer et en déduire l'utilité relative, il nous reste à nous occuper du roulage sur les rampes ascendantes, soit que ce roulage se fasse à dos d'homme ou en faisant glisser sur le sol des traîneaux, soit qu'il ait lieu sur des chemins de fer. Les rampes ascendantes sont rarement parcourues dans les mines sur de longues distances, parce

qu'en général, les frais de traction sont consi-

dérables, et peu çn proportion avec l'économie qui préside à tous les travaux des mines; elles sont

la plupart du temps occasionnées par un accident dans les terrains ou-par des recherches qui n'exigent que leur emploi provisoire ; cependant il peut être intéressant, pour ceux qui s'occupent de la matière, de connaître les moyens employés suivant les localités pour les franchir et les résul-

tats obten4s dans l'emploi de ces moyens, à Blanzy.

VII.

Travail au tour à manivelles.

Autrefois à Blanzy, pour les recherches qu'on faisait en profondeur et sur l'inclinaison des couches, et pour toute espèce de travaux qui nécessitaient l'élévation des déblais,oti des eaux, on employait le système flamanct,;:, de faire de petits puits appelés burks , sur lefx,uéls on établissait un tour à bras, et l'extraction de l'eau et des déblais se faisait avec de petites tonnes ou bennes dont la capacité variait de oh,6o à i hectolitre. qu'il a été arrêté , qu'eu commencement où il n'y avait que 500 mètres.

DANS LES MINES DE BLANZY.

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Un burk sur lequel est placé un treuil simple de

om,25 de diamètre, armé d'une manivelle de om,5o de rayon, peut avoir jusqu'à 3o mètres de profondeur, et être desservi par 4 hommes, si le service n'est pas très-actif, et si les bennes ne dépassent pas le poids net de 8o kil. Dans ce cas, les 4 hommes montent une benne

en une minute et demie ; il leur faut 38 tours de manivelle pour le versement de la benne et les fausses manoeuvres; on compte deux minutes pour

monter une benne ou 8o kil., c'est-à-dire une heure pour 2.400 kil. Le travail effectif de ces 4 hommes ne dépasse pas 6 heures sur 8 dont se compose leur journée ; en comptant 5 heures pour être dans une moyenne vraie, ils extrairaient dans leur journée 12.000 k. de la profondeur verticale de 3o mètres ou 36o.000

kil, de la profondeur d'un mètre, ce qui fait 90.000 kilog. par homme, élevés à i mètre. Les résultats ci-dessus sont encore rarement ob-

tenus dans la pratique, quoique réels, à cause de la difficulté d'avoir des hommes exercés à ce travail et assez vigoureux ; c'est donc au plus to hect. de houille par homme élevés de ioo mètres de profondeur, ce qui revient à of,15 par.hect., non compris le chargeage au fond du puits. Au tour de manivelle, l'effet théorique serait le suivant :

Un homme appliqué à une manivelle n'est compté faire un Abd continu et moyen que de 7

kilogr.; il fait 25 tours à la minute et travaille 8 heures ; mais son travail effectif n'est que de 4 à 6 heures au plus. Le poids qu'il est censé élever du puits est de