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8o SUR LE ROULAGE 28 kilog., à la hauteur de zo mètres, en une minute, avec une vitesse de or°,35 par seconde soit 9k,8o avec une vitesse d'un mètre par seconde ; ce
qui, pour 5 heures de travail effectif, donne 17.600 kilogr. élevés à un mètre. Cet effet théori-
quen'a été produit, dans aucun cas que je connaisse, par la pratique, qui est de 10.000 kilogr. au plus par homme, élevés à un mètre de hauteur. Ce mode est encore suivi pour les fonçages 'de puits, les épuisements d'eau à de petites profondeurs; mais pour les travaux de recherche qui doivent suivre et étudier les couches sur l'inclinaison en les suivant, il a été en grande partie abandonné, parce qu'il est plus dispendieux, dans ce cas, que
le partage à dos d'homme, tel qu'il se fait dans les descenderies.
Nous allons donner un aperçu des résultats de EsIti""' '833' (lacune de ces espèces de travaux dans les mines d. St-Pierre. de Blanzy. 1838. Quand on fait une recherche par burk sur l'inclinaison d'une couche de, o mètres de puissance moyenne, inclinée de o",25 à cr,3o sur i mètre, Recherche des
on fonce un premier burk vertical de jo à 12 mètres de profondeur du toit au mur de la couche; au fond de ce burk , on prend une traverse
qu'on conduit jusqu'au toit, où l'on fait un deuxième burk de to mètres qui aboutit, ainsi
que le premier, au mur de la couche qu'on traverse une deuxième fois par une recoupe; arrivé au toit avec cette recoupe, on fait un troisième burk et une troisième recoupe ; ainsi de suite; en
sorte que pour aller à 3o mètres de profondeur verticale, il but au moins 3 burks de io mètres,
Si
DES MINES DE 13LANZY.
et 3 recce:pes horizontales du mur au toit de
3o à 4o mètres de longueur chacune. Le roulage dans les traverses s'effectue à la petite brouette, et le montage par les petits puits se fait au treuil et à bras d'homme. Pour 6 mineurs qui travaillent sans interruption et par poste de 8 heures, deux à la fois, et qui avancent dans le charbon soit au fonçage des burks, soit aux recoupes horizontales d'un mètre moyennement par 24 heures, en faisant 3o hectolitres de déblais, il fut, quand il n'y a qu'un burk , 6 manoeuvres au tour ( 3 par poste de 12 heures); quand il y a 2 burks , 6 manoeuvres de plus ou 12 manoeuvres, et quand il y a 3 burks ,
18 manuvres en tout pour monter ces déblais
au-dessus du premier burk et épuiser les eaux ce nombre de manuvres pourrait augmenter, si l'abondance des eaux obligeait à mettre sur Chaque burk 3 manuvres par poste de 8 heures ; ce qui arrive souvent, et ce qui occasionnerait 27 manoeuvres au lieu de 18. Les 18 manuvres payés à if,5o par poste n'é-
lèveraient, de 3o mètres environ de profondeur, que 78 hectolitres d'eau ou de charbon, ce qui ferait juste 4k,33 par homme, et porterait le prix de l'hectolitre à 01,35 environ, élevés à 3o mètres. Pour les deux premiers burks seulement 12 manoeuvres, payés 18 fr., élèveraient au jour, de 20 mètres de profondeur, les 78 hect. d'eau ou de -charbon; dans ce cas, chaque homme élève 6 hectolitres tin et le prix de revient de l'hectolitre est de o,f,23, élevé à 20 mètres. Pendant le creusement du premier burk et l'avancement de la première traverse, les 78 hecto-
Tome IF,
1843.
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