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DANS LE LABORATOIRE D'ANGERS. i:,.P.EIIIENCES FAITES
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dices de cristallisation, on remarque que les fragments se groupent , figurant de croisements analogues à ceux de Vorthose. Les plus petits grains blancs contiennent des paillettes opaques; cellesci ne forment pas un seul fragment isolé. Dans la masse, on croit pourtant distinguer de petits nids de l'élément noir; cette apparence est produite par une plus grande agglomération de paillettes noires disséminées.. cependant clans l'élément blanc. Au chalumeau, les parties blanches fondent en émail gris un peu difficilement; les parties contenant des paillettes noires donnent de l'émail noir.
Cet échantillon vient du même filon
que le précédent ; seulement, les grains opaques sont en plus grande quantité, l'on éprouve plus de peine à les fondre au chalumeau, et d'autant plus que l'élément blanc est moins abondant.
Au microscope, même aspect que les précédentes; l'élément opaque est abondant; on voit quelques grains de très-petite dimension, d'un éclat vitreux; de couleur jaune d'or. N° 4. Cet échantillon a l'aspect plus homogène que les autres ; sa cassure est plus lisse; au microscope, on voit qu'il est composé de grains blancs vitreux, et de beaucoup de grains opaques
en mélange intime. Au chalumeau, les parties blanches les plus pures fondent assez facilement en -émail gris.
No 5. Cet échantillon, recueilli dans un gise-
ment semblable à celui citi n° 4, est celui dans lequel les éléments sont le mieux séparés ; au microscope, les grains blancs ont un aspect cristallin
prononcé; ils fondent en émail blanc un peu moins facilement que dans l'échantillon précé-
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dent ; les paillettes opaques donnent à peine des traces de fusion, elles se laissentrayer avec facilité. N° fi Dans cet échantillon, les grains opaques sont disséminés dans une pâte formée d'un mélange intime des deux éléments; en essayant ces grains au chalumeau', les uns fondent à peine, 'd'autres , au contraire; fondent avec facilité en émail noir. L'examen que nous venons de faire nous donne déjà des indications sur la nature de ces 'roches; l'élément blanc appartient au -feldspath; l'absence des macles, ainsi que la forme des cristaux, montrent que ce n'est pas de l'albite ; pour les grains noirs , il est évident que la presque totalité des grains contenus clans les cinq premiers échantillons né peut être de l'amphibole; la fusion facile de quelques grains du n° 6 paraîtrait annoncer la
présence de ce Minéral dans le dernier échantillon. L'analyse chimique peut seule nous apprendre, d'une manière certaine, quelle est l'espèce feldspathique qui se trouve dans ces roches, et nous montrer la nature du minéral vert ou noirâtre disséminé clans la pâte feldspathique. Cette recherche présenté pourtant de grandes difficultés , car le mélange des deux éléments est tellement in-
time, que l'on peut à peine trouver des points blancs purs; l'échantillon n° 5 est le seul qui nous ait permis de .'détacher des fragments qui ne con:tenaient que_ des traces de l'élément opaque. .
Pourtant en choisissant avec soin les parties les plus
pures, nous sommes parvenus, après un triage laborieux à la loupe , à nous procurer une quantité suffisante pour l'analyse. Ayant reconnu que la
Tome IF, 1843.
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