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SUR LES EFFETS MÉCANIQUES
ET CALORIFIQUES DE LA VAPEUR.
Pour appliquer toute la chaleur de- la vapeur au chauffage des liquides sans nuire à l'effet mécanique, il faut chauffer par circulation à travers un double fond ou un serpentin.
ruant, comme on sait, la force moyenne d'un cheval attelé, et 75 celle d'un cheval vapeur),
Application à la saline de Dieuze. Je me suis occupé de faire l'application de ces principes à la saline de Dieuze , dans les deux ateliers qui font emploi de la vapeur
i° La mine, .2° La soudière.
A la soudière, cette application n'est encore
qu'à l'état de projet; mais je vais toujours donner une idée de l'importance qu'elle présenterait.
Il y a dans cet atelier une chaudière à basse pression constamment en feu, produisant de la vapeur qui sert à chauffer l'eau pour la lixiviation de la soude brute. Elle consomme 12 quintaux de houille par 24 heures. D'un autre côté, trois meules et demie environ, attelées chacune de 2 chevaux en assez mauvais
état, sont en activité durant 13 heures par jour, pour pulvériser les matières nécessaires au roulement des fours où s'opère la décompositiondu sulfate de soude, et l'on paye pour ce moteur 1 o, 000 francs par an. Cela posé, si le travail était fait en 24 heures, au lieu d'être fait en 13 heures, il ne faudrait que 3 chevaux 1/2 environ au lieu de 7 , et si l'on remplaçait les chevaux attelés par une machine à vapeur, la force de cette machine serait déterminée par la proportion '75 ; 4o,5: : 3 1/2 : x(4o,5 expri-
d'où
141,75. soit à peu près 2 chevaux ; mais 70
disons 3 pour tenir compte de l'emploi qu'on pourrait faire de la machine pour faire mouvoir un treuil qui est aujourd'hui mené par des hom-
mes et pour d'autres menus ouvrages. Or, ai-je dit, la consommation de la chaudière est de 12 quintaux de houille par 24 heures, ce qui fait par seconde oli,oi39 , et si l'on l'et passer la vapeur que peut produire ce combustible à travers une machine à détente, en supposant que la pression soit de 4 atmosphères, elle fournirait k. une quantité de travail exprimée par i 00.000 X 2,303 log 4>< 0,0139 , où il convient, d'après MM. Poncelet et Morin, de faire K= o,35, ce qui donne 35,000 x ,386>< 0,0139 674 ou 9 chevaux.
Ainsi, la force mécanique aujourd'hui perdue dont est plus de trois fois plus grande que celle meules. Il on aurait besoin pour faire mouvoir les de la est bien vrai qu'attendu que l'application vapeur au chauffage se fait ici par bouillonnement, tout son on ne peut pas espérer tirer de la vapeur effet mécanique; mais la marge parait aussi plus peut ici faire que suffisante. On voit donc qu'on employé à faire l'économie entière du moteur qu'il suffira pour cela que marcher les meules, et employée directement la houille,_ aujourd'hui à faire de pour son effet calorifique, soit appliquée atmosphères, la4 de la vapeur sous la pression machine à détente et quelle se rendrait dans une