Annales des Mines (1843, série 4, volume 4) [Image 99]

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SUR LES EFFETS MÉCANIQUES

durant cette nature de travail, le poids de vapeur que fournit chaque coup de piston est beaucoup plus considérable, et il est permis d'estimer qu'il suffirait pour condenser toute cette vapeur, que la surface de la poêle fût augmentée d'un quart. Au reste, voici quelle est la disposition de l'appareil.

La poêle est faite en tôle de 4 millimètres d'épaisseur. Elle a io mètres de long sur 5 de large. Elle est établie à 2m,75 en contre-bas du cylindre, et elle en est éloignée d'une distance horizontale égale à 7 mètres. Le constructeur de la machine avait donné. issue

à la vapeur par un tuyau horizontal de om, to de

diamètre et long de 1,20. Ce tuyau a été prolongé par un autre de om,ao de diamètre, qui, après un développement de 6,3o, plonge dans un conduit en briques de orn,4o de côté, qui aboutit

lui-même sous la poêle à l'un de ses angles. Arrivée à ce point, la vapeur parcourt quatre fois la longueur de la poêle dans des compartiments de mètre de long et de om,5o de profondeur, séparés entre eux par des cloisons en briques de Orn,20 ; puis elle en sort par un conduit incliné se

raccordant d'une part au dernier carneau de la poêle, et de l'autre, à une cheminée verticale de om,40 de côté , qui s'élève jusque un peu au-dessus

de la plate-forme du fourneau. C'est la vapeur qui a échappé à l'action condensatrice de la poêle, qui fournit l'eau chaude pour l'alimentation de la chaudière, au moyen de l'artifice. suivant. La cheminée verticale dont il vient d'être parlé a, été bouchée à son extrémité supé-

ET CALORIFIQUE DE LA VAPEUR.

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rieure et percée sur le côté pour recevoir un tuyau coudé de om,30 de diamètre, convenablement raccordé, et dont la branche verticale s'élève de 3 mètres environ au-dessus du toit du bâtiment, pendant que l'autre branche s'incline quelque peu vers le bas, à la sortie de la cheminée, et porte près du coude un ajustage vertical qui descend dans une bâche placée sur la plate-forme. Cela posé, comme il existe dans les combles du bâtiment un réservoir d'eau froide, qui sert à tous les besoins de l'établissement, et en particulier à l'alimentation de la chaudière à vapeur, on a fait dans ce réservoir une prise d'eau au moyen d'un petit tuyau en plomb de 2 centimètres de diamètre, que l'on a fait descendre jusqu'au niveau de la cheminée verticale en briques, pour l'y faire pénétrer, et de là, la faire remonter verticalement dans l'intérieur du gros tuyau coudé. Le petit tuyau en plomb s'arrête à i mètre environ plus bas que celui-ci en se terminant par

une boîte de Io centimètres de haut qui lui est

concentrique, de telle sorte qu'il ne reste entre les deux parois qu'un espace annulaire de z centimètre de large.Cette boite, compléternent fermée, est seulement percée de trous très-fins sur sa périphérie ainsi que sur son fond. Or, on conçoit que l'eau froide, qui s'est élevée dans la petite branche de ce tube recourbé, en sortant par les petits trous de la boite pour descendre en pluie très-fine dans cet espace annulaire étroit, que la vapeur traverse en montant pour se dégager dans l'atmosphère, est dans de très-bonnes conditions pour que celle-ci lui cède la plus grande partie de sa chaleur latente ;