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ET CALORIFIQUES DE LA VAPEUR.
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SUR LES EFFETS MÉCANIQUES
nible était capable de produire par semaine 20.466.300
= 1271,47 de sel marchand. 160.550
Il s'agissait donc de condenser 424 kilos. de
vapeur par heure, et d'appliquer la chaleur résultant de la condensation au chauffage d'une poêle à sel. Je reconnus d'abord qu'en faisant passer Id vapeur à travers une sorte de serpentin baigné dans la poêle même, le service de celle-ci était fortement gêné, et qu'en outre , la surface condensante s'encroûtait, quelque soin que l'on prît, de dépôts salins qui finissaient par diminuer notablement sa faculté conductrice. C'est pourquoi je m'arrêtai au parti de faire passer la vapeur sous la poêle-, dont le fond même devenait ainsi la surface de condensation.
L'étendue minimum à donner à cette surface pour produire l'effet voulu aurait été déterminée, si l'on eût pu connaître la température que pren drait le liquide ambiant ; mais cette température dépendait elle-même de la superficie de la poêle. On sait, en effet, que pour une quantité donnée.
de chaleur, le poids de l'eau vaporisée est le iême que la surface de vaporisation, soit petite ou qu'elle soit grande, ce qui nécessite que dans le premier cas la température s'élève plus que dans
le second. Cependant, dans la fabrication du sel, l'étendue de cette surface est généralement trèsimportante à considérer ; parce que,plus la température esthaute , plus la quantité de sel formée dans l'unité de temps sur l'unité superficielle est considérable, et moins encore, par suite, le grain
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du sel formé est gros. Ici , il est vrai, on n'avait pas à s'inquiéter de satisfaire au goût du consommateur, en ce qui concerne le grain, parce que le sel devrait être livré à la fabrique de produits chimiques, et par conséquent il n'était pas à craindre qu'il y eût imcompatibilité entre la température voulue pour la condensation et celle qui aurait pu convenir pour la production du sel. Mais en tout cas, la loi qui lie cette température à l'étendue su-
perficielle de la poêle est trop mal connue pour que l'on pût arriver autrement que par à peu près
à la solution de la question pendante, et c'est après divers tâtonnements que je me suis arrêté à faire une poêle de 5o mètres carrés. Il y a bientôt trois ans que cette poêle marche, et elle a donné moyennement par semaine 80%59 de sel. Et si on fait abstraction d'un certain nombre de semaines, pendant lesquelles elle coulait, ou était soumise à d'autres circonstances exceptionnelles défavorables, on trouve que son rendement a été de 84 quintaux par semaine. Ainsi, comme il a été dit plus haut qu'il passe ordinairement dans le cylindre 424 kilogrammes de vapeur par heure, lesquels seraient capables de produire 127 quintaux de sel par semaine, et que
l'appareil établi en fournit 84, il s'ensuit qu'on recueille de cette manière 66 pour ioo de chaleur perdue.
En suivant la marché de la machine, on ne voit sortir, pendant qu'elle fonctionne pour l'épuisement, qu'une trace de vapeur par le tuyau d'échappement, tandis qu'il en sort beaucoup plus pendant l'extraction du sel. C'est qu'en effet,