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242 Analogie avec
DÉPÔTS MÉTALLIFÈRES
Le grand amas cuprifère de Fahlun , flanqué de nombreux filons: de même nature, a une
ramas d'Allenberg en Saxe, par
certaine analogie avec le gîte d'étain d'Altenberg( )
en Saxe. Là aussi se trouve un amas qui paraît contemporain du porphyre encaissant et près du-
quel sont des filons du même minerai qui s'y lient, tout en coupant nettement la roche qu'ils Mines de na.» en Norvége.
traversent.
Parmi les amas de cuivre subordonnés aux schistes cristallins de la Norvége, ceux des environs de Riiraas sont aujourd'hui les plus impor-
tants. La roche qui les contient est un schiste chloritique , qui, par un mélange de talc argentin, passe au schiste talqueux ; elle renferme du mica ; très-rarement du quartz ; le grenat y est très-abondant ; souvent ce minéral s'y trouve en cristaux très-petits et extrêmement nombreux. Les amas de Riiraas, au lieu d'être dans une position voisine de la verticale, comme il arrive le plus ordinairement, ne sont que peu inclinés; celui exploité à la mine de Storwarts , qui est le principal , fait un angle de 5 à Io° avec l'horizon. La pyrite de cuivre y est mélangée de pyrite de fer ordinaire, de pyrite magnétique et de blende. Le quartz est la gangue prédominante ; de même qu'a Fahlun, il est accompagné de grenat, d'amphibole hornblende , de mica, de talc et d'asbeste. Plusieurs gîtes analogues sont exploités dans la contrée. Leur minerai rend de 3 à 9 pour ioo de cuivre, dont la qualité est supérieure à celui de Fablun, parce que le minerai y est moins mélangé à d'autres sulfures métalliques. (1) Voyez Annales des mines, tome XX, page 78.
243 Il résulte de l'examen de toutes les substances De la cen,P("'i' bE LA SUÈDE er DE LA NORVÉGE.
qui ont été siF,,nalées dans les amas de cuivre ctiuoizrdees amas de de la Suède et de la NorVége , que l'on y a trouvé Analogie et dit-
tous îles minéraux des amas de fer, excepté les suivants Tellurure de bismuth, oxyde d'étain, corindon, fluorure de cérium, fer spathique, manganèse car-
bonaté et silicate, tungstate de chaux, apatite? apophyllite? axinite, tourmaline, datolite , pyrosmalite. Il est à remarquer que presque tous ces miné-
raux, qui sont exclusivement propres aux sites de fer, y sont d'une extrême rareté, et qu'ils n'y ont été, pour la plupart, observés que dans une seule localité.
D'un autre côté, les gîtes de cuivre renferment les minéraux suivants, qui sont étrangers aux amas de fer. Cuivre natif; bismuth natif (Nyberg et paroisse de Àhl en Dalécarlie); cuivre gris; cobalt arsenical
(Ridarrhytta); eukairite
séléniure de cuivre
urane oxydé (tous trois à Siickerum en Smolande) ;
galmite (Fahlun et Garpenberg); chabasie (Gustafsberg en Jemtlande). Toutes ces substances sont très-rares aussi dans les mines de cuivre, et on peut dire que la composition qualitative des amas de fer et des amas de
cuivre est la même, à part un petit nombre de substances accidentelles particulières aux uns et aux
autres. La différence n'est vraiment que quantitative, c'est-à-dire que dans les premiers prédomine l'oxyde de fer ; dans ceux-ci, le cuivre pyriteux.
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