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DÉPÔTS MÉTALLIFÈRES
DE LA SUÈDE ET DE LA NORVÉGE.
2° Gîtes de cuivre enfilons. Les schistes, les grauwakes et le calcaire de
Quelquefois le filon empâte des fragments de dio-
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de couches de transition, forment dans le Finmark, un lambeau transition et de
dio,,, fjord.
à
Kaa_
de 10 à 12 lieues en tous sens, auquel est subordonné un conglomérat qui, d'après M. Russegger, parait analogue à l'old-red-sandstone de l'Angleterre (1). Ces couches sont supportées par le gneiss et le micaschiste qui s'étendent sur la presque 'totalité de la Norvége septentrionale et de la Laponie. Le long du Kaafjord s'élève du milieu du terrain, sous forme de collines escarpées, une masse de diorite, ordinairement
à grains fins et souvent imprégnée de pyrite magnétique, qui passe à l'euphotide. Elle a fait subir dans son voisinage aux couches de transi-
tion des altérations analogues à celles que l'on observe dans des circonstances semblables près de Christiania. Le calcaire est devenu cristallin ou silicate , le schiste passe au hornstein , et le grès est fritté. Les deux terrains sont en outre séparés par des brèches qui renferment de nombreux fragments des roches adjacentes. Le terrain plonge en tous sens à partir de la masse plutonique qui, par conséquent, parait les avoir soulevées. Les filons cuivreux, tous renfermés dans cette Composition des filons de cuivre. diorite , courent en diverses directions et se ramifient quelquefois en plusieurs branches. Le minerai ordinaire, qui consiste en cuivre pyriteux accompagné de pyrite de fer, est répandu dans
une gangue de quartz, plus rarement de spath calcaire et de chaux carbonatée magnésifere. (1) Afin de pouvoir jeter un coup d'oeil d'ensemble sur les mines de la Scandinavie, j'ai extrait ces divers renseignements d'une notice publiée par M. Russegger. Karstens Arehiv., tome XV, page 759.
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rite. L'affleurement des filons est à l'état de décomposition et présente le chapeau de fer connu des mineurs. Ces filons sont remarquables en ce qu'ils s'inter- us sunterromrompent brusquement dès qu'ils atteignent le ter- renditoar tir de
rain schisteux. Cependant, à la mine de Woodfall, on voit le filon entrer dans le schiste. Il n'y a donc pas à clouter qu'ils soient postérieurs à la dio-
rite et, à plus forte raison, au terrain de transition, Ils sont coupés et rejetés par des failles.
Aux environs de Raipas, qui est à 20 kilomè- FilonsdeRaipas.
- tres des filons du Kaafjord , on trouve les mêmes couches de transition , mais sans diorite ; les filons
qui sont exploités dans une puissante série de couches calcaires, renferment habituellement le cuivre panaché, le cuivre pyriteux , la chaux carbonatée, la baryte sulfatée, le quartz, et très-rarement la pyrite de fer. Ces filons ne sont à proprement parler, qu'un conglomérat de débris de
calcaire et de schiste auquel le minerai sert de ciment. Vers l'affleurement, on y trouve des arséniates de cobalt et de cuivre, les carbonates de cuivre bleu et vert, les oxydes de fer et de manganèse. Près du filon, le calcaire devient quelquefois siliceux.
La richesse de ces derniers filons est exclusivement limitée au calcaire ; dès qu'ils entrent dans le
ils s'arrêtent à du cal-
schiste, ils s'amincissent et ils perdent leur ri- ea're. chesse , comme il arrive dans le Cumberland aux filons de plomb. Cette circonstance parait s'expliquer par la manière différente dont ces roches ont résisté à une rupture sous forme de fentes. Il y a peu de minerais de cuivre aussi riches que celui de Raipas; il rend quelquefois 6o et moyen-