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DE LA SUÈDE ET DE LA NORVÉGE.
DÉFOTS MÉTALLIFÈRES
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les gites
On trouve en outre dans l'amas de Skutterud de la pyrite de fer ordinaire, de la pyrite magnétique, du cuivre pyriteux , très-rarement du cuivre natif, de la galène, du molybdène sulfuré, du fer oxydé magnétique, du graphite, des petites paillettes au milieu du quartz, du feldspath, de l'amphibole de la variété dite anthophyllite , du pyroxène, du skapolite , du grenat, de la serpentine et de la tourmaline. Ce dernier minéral est en cristaux d'un jaune de miel, qui passent fréquemment
de cobalt sont
au brun ; ils sont quelquefois recouverts par une pel-
nement 18 p. ioo. Celui de Kaa. fjord ne rend que
5p. 100. 'flanc".
Quelques-unes des anciennes mines de cuivre, dans la haute Tellemarken ét d'autres provinces de la Norvége paraissent avoir été exploitées sur des filons. DES CITES DE COBALT.
Tous les gites de cobalt de la Scandinavie sont des amas enclavés dans le gneiss ; celui de Skutsubordonnés au terud , dans la paroisse de Modum , est le plus gneiss. TOI
licule de pyrite de cuivre. La serpentine est souvent mélangée au quartz dans des proportions
considérable d'entre eux, et le seul qui soit ex-
variables, de telle sorte qu'il paraît y avoir un passage du quartz à la serpentine. Du feld-
ploité en Norvége. Dans cette dernière localité, la roche métallifère Amas de cobalt de Skutterud. est un micaschiste où le quartz prédomine beau-
Sa composition,
spath très-cristallin forme çà et là des veines ou amas qui sont considérés par les mineurs comme étant de mauvais augure. Le gîte de Skutterud s'étend du nord au sud, comme la montagne qui le renferme, avec une schistosité tantôt verticale, tantôt inclinée ; il a
coup , et qui, accidentellement, passe au schiste
chloritique. Le cobalt gris, principal objet de l'exploitation , y est habituellement disséminé en grains amorphes, quelquefois très-fins, qui sont souvent alignés parallèlement aux paillettes voi-
sines de mica. Les cristaux de cette substance sont beaucoup plus rares ici qu'a Tunaberg. Le fer ar-
été entaillé par des excavations nz sur 3 kilomètres
senical qui l'accompagne renferme toujours du cobalt en quantité variable depuis des traces jusqu'à 10 p. 100 , comme l'a reconnu M. Scheerer, et cela a lieu sans qu'il survienne des variations appréciables dans la valeur des angles des cristaux.
Le même chimiste (1) a aussi trouvé une arséniure de cobalt cristallisé dans le système régulier de la composition Co AS'; dans tous les minerais cobaltifères on n'a pas rencontré de traces de nickel. (1) Nyt Magazin for naturtoidenskabern, 1838, p. 424.
Disposition du gîte.
,
de longueur et sur une largeur de 5 à Io mètres. Vers le nord, il se ramifie en deux branches que sépare la roche stérile : les fig. 24 et 25, Pl. VI, montrent la disposition des travaux et celle du minerai. Du schiste amphibolique sépare ordinairement la roche métallifère du gneiss commun, auquel elle est subordonnée. Ce schiste, formé d'amphibole hornblende, d'albite et de quartz, est traversé par des veines à grands cristaux des deux premières substances. Il n'y a pas d'uniformité dans l'allure du mi- Allure du minerai : dans la partie où le mica est remplacé par "rai' la chlorite, le fer arsenical cobaltifère se substitue
au cobalt gris. Comme en même temps la proTome IF, 1843. 17