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DÉPÔTS MÉTALLIFÈRES
DE LA SUÈDE ET DE LA NORVÉGE.
fleurement. L'argent natif y est cristallin , ramuleux , filiforme et capillaire. On en a rencontré des masses qui pesaient jusqu'à ion et 250 kil. L'or .natif et l'argent aurifère y sont fort rares. Les pyrites de fer ordinaire et magnétique, le cuivre pyriteux , la blende et la galène, qui sont disséminés 'dans les fàldbandes , existent aussi dans les filons.
l'argent natif y est disséminé, et les mineurs re-
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Ils sont accompagnés d'arsenic natif', qui est quelquefois mécaniquement mélangé à de l'argent.
Les gangues les plus ordinaires sont la chaux carbonatée., la chaux fluatée, plus rarement le qua rtz et la baryte sulfatée; cette dernière substance
est souvent noircie par une matière charbonneuse (hépatite). Le quartz s'y rencontre quelquefois en cristaux nets et limpides comme ceux du Dauphiné.
On y a trouvé aussi, mais plus rarement, le feldspath cristallisé appartenant à la variété adulaire, qui a tout à fait l'aspect de l'adulaire du Saint-Gothard; la leucite, tapissant des géodes dans le calcaire ; l'asbeste, la chlorite, l'axinite , l'épidote, la dolomie, l'harmotome blanc, gris ou rougeâtre, dont le gisement rappelle celui d'Aydréasberg; la stilbite, la prehnite qui, comme dans l'Oisans, accompagne l'axinite et l'épidote; ces trois zéolites tapissent des cavités, et il est facile de reconnaître
qu'elles ont été déposées après toutes les substances auxquelles elles sont associées ; la wawellitte : je n'en connais qu'un échantillon , qui est
dans la collection du roi, à Copenhague, et que pendant longtemps on a pris pour une zéolite ;
enfin, l'anthracite qui se trouve en morceaux de la grosseur d'une noisette ou d'une noix, le plus ordinairement au milieu du calcaire. La surface de ces morceaux est mamelonnée et polie, comme celle de certaines hématites brunes. Quelquefois
gardaient autrefois cette circonstance comme étant
de bon augure. Presque toujours, les filons passent graduelle-
Transition des
nient à la roche encaissante. Les parties qui 1'avoi_filon â la "'lie
sinent au toit ou au mur sont quelquefois assez'aissante" riches en argent pour être exploitées jusqu'à un mètre de distance, en même temps que le filon proprement dit ; la ligne de démarcation est plus nette dans le schiste amphibolique que dans le schiste talqueux Les filons sont habituellement peu étendus dans Forme et dile sens horizontal (fig. 3o-31); leur longueur, qui Mn, si"s d" dépend de la puissance des faldbandes , varie de 4o à 200 mètres, et dépasse rarement 70 à 8o mètres.
Une telle disposition force à approfondir rapide-
ment les travaux établis sur chaque filon. Ces mêmes tillons se divisent souvent en ramifications Comme à la mine du Roi et à la mine des Pauvres (fig. '3o, Pl. rH); les branches étaient encore plus nombreuses à la mine Gotteshiilfe ; il partait du filon principal plus de io ramifications, dont quelques-uness y rattachaient dans la profondeur, tan-
dis que d'autres se terminaient en petites veines comme le chevelu d'une racine. On a poussé certaines mines jusqu'à une profondeur de plus de 5oo mètres, sans trouver les limites des faldbandes ou des filons. La richesse des filons de Kongsberg est très-ir- variation 'de régulière , et de là, les vicissitudes presque sans leur riche"' exemple qu'offre l'histoire de ces mines. A Io mè-
tres au-dessous du niveau où la mine du Roi (kongsgrube) avait été abandonnée, on a trouvé d'énormes accumula Lions d'argent massif. Comme dans beaucoup d'autres lieux, il y a souvent enrichis-