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DÉPÔTS MÉ'TALLIPÈRES
sement à la rencontre de plusieurs branches. Les mineurs pré tendent aussi que lorsque l'un des filons
est riche dans la partie où il traverse une des faldbandes, les filons qui l'avoisinent sont pauvres dans
cette même faldbande. Les filons argentifères sillonnent la contrée sur Étendue du disirictmaauirère. une étendue considérable, savoir : sur une longueur de 20 kilomètres depuis les recherches de la forêt de Li6terud, dans le Sandsward , au
Du
sud, jusqu'à celles situées vers le nord, près de Ramwig et Flesberg; la largeur du district va jusqu'à 20 kilomètres. D'après la relation remarquable signalée plus remplis-
sage des fil°ns' haut, entre la richesse des filons et les roches encaissantes, il faut supposer ou que les sulfures mé-
talliques se sont répandus à partir des filons dans les faldbandes, ou , inversement, que le remplissage de ceux-ci, résultant d'émanations latérales, a dû être influencé par la nature de la roche qu'ils traversaient. Cette dernière supposition seule est admissible : en effet, l'uniformité de la composition des faldbandes sur de très-grandes longueurs, même dans des endroits où elles ne sont coupées par aucun filon, ne peut laisser admettre la première supposition. D'ailleurs ces longues zones, imprégnées de sulfures métalliques, ont la plus grande analogie avec d'autres gîtes subordonnés au gneiss dont il a été question plus haut, tels que ceux de Skutterud ou de Hassel, lesquels ne sont traversés par aucun filon. Cependant il faut observer qu'il n'y a pas identité entre les minéraux métallifères renfermés dans les filons et ceux qui imprègnent les faldbandes. La pyrite de fer ordinaire, la pyrite magnétique, le cuivre pyriteux , la blende et la galène sont
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DE LA SUÈDE. ET DE LA NORVÉ'GE.
communs aux filons et aux roches encaissantes ; mais l'argent, qui ne se trouve que par traces dans les faldbandes , est accumulé en masses de dimensions quelquefois énormes dans les filons; en outre,
la chaux carbonatée, le spath fluor, la baryte sulfatée et la plupart des autres minéraux des filons paraisnnt étrangers aux faldbandes. Le remplissage des filons de Kongsberg a dû
avoir lieu à une époque très-voisine de la consolidation du gneiss, d'où résultent problablement leurs ramifications plus nombreuses que dans les grands filons et leur liaison intime avec la roche encaissante.
Il est bien peu de mines , sans doute, qui, dans Vicissitudes des un court espace de temps , aient présenté des vi- mines de "ngs-
cissitudes telles, que les exploitations de Kongsberg en ont éprouvé depuis le commencement de ce siècle. Découvertes en 1623 , elles avaient déjà subi plusieurs alternatives de grands succès et de
revers en i 8o4, époque à laquelle elles furent
abandonnées comme étant trop peu productives. En 1815, après que la Norvége eut été séparée du Danemark, les deux mines du district qui offraient le plus de chances favorables furent repriseseMais
depuis lors jusqu'en 183o, l'exploitation, de donner des bénéfices, absorba les fortes subventions annuelles que lui avait allouées le Storthing. En 1830, on y rencontra des parties trèsriches; l'administration, qui avait cherché inutilement jusque-là à se défaire de Cette charge onéreuse, crut que les dernières découvertes attireraient des amateurs, et la totalité des mines fut proposée à l'enchère moyennant un minimum de 75.000 spécies (375.000 fr.). Aucun acquéreur ne s'étant présenté , ces mines furent reprises pour le Tome 1f", 1843.
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