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SUR LA PRÉPARATION MÉCANIQUE, ETC. Richesse.
Sluckgallmei ou calamine en morceaux de la gros
seur du poing et plus. Waschgallmei. . . . . . Menu (aftern fassforrath etc.) Schlamms Som me
2
Quantité extraite.
309.480 m
Rapport..
NOTE
4
Sur la composition chimique de la pechblende;
232.110
7à10 77.370 4à6 103.160
Par M. EBELMEN , Ingénieur des mines. 1
7.)2.1205.m.
On voit que les divers produits obtenus par le lavage sont ,entre eux comme les nombres
- 13: 3o : 41, ou plus simplement
3 : 4; le minerai. le plus riche , c'est-à-dire le sluckgallmei et le Waschgallmei, forment donc environ les 7/9 de là quantité totale , le reste
n'étîmt que les 2/9. De ce ruinerai on extrait à peu près : 115.855qm.
de zinc métallique, ce qui donne une richesse ou plutôt un rendement moyen de 16 à 17 p. 0/0. Quand la valeur commerciale du zinc baisse, on ne traite plus ni le menu ni les schlamms , dont l'emploi comme minerai date seulement de 1836. A des époques antérieures, le zinc étant à des prix très-vils , il est même (.14jà arrivé qu'on n'envoyait dans les usines que le stuckgallmei le 'plus riche : on conçoit qu'alors le rendement étai', beaucoup plus considérable. En admettant que le zinc soit à 70 fr. le quintal métrique, ce qui est un prix assez ordinaire , et audessus duquel il s'est maintenu à Breslau en ; 84o, On voit que le minerai exploité représente une valeur commerciale de plus de 7 millions de francs: ce chiffre exprime pour la Silésie prussienne, l'importance de l'exploitation. qui nous occupe en céi moment. FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE.
Le minéral connu sous le nom de pechblende se présente, comme on sait, en masses amorphes, à cassure conchoïde, d'un noir éclatant, formées essentiellement d'un oxyde d'urane. On a consi-
déré jusqu'ici cet oxyde comme identique avec l'oxyde d'urane vert-olive , qu'on appelait, avant les travaux de M. Péligot, leproioxycle d'urane; ruais il est à remarquer que l pechblende, même réduite en poudre très-fine, conserve sa couleur d'un noir -t'Once. J'ai reconnu en outre qu'en la chauffait dans un courant- d'azote, pour lui faire perdre la petite quantité d'eau qu'elle contient, elle conserve sa couleur noire, tandis qu'elle devient immédiatement d'un vert olive , si on la fait rougir au contact de l'air; on peut conclure de là que l'oxyde de la pechblende n'est pas identique avec l'oxyde vert-olive des laboratoires.
J'ai cherché, dans ce travail, à reconnaître la véritable nature de cet oxyde. Cette recherche présente quelque difficulté, à cause de la composition , toujours fort complexe, de la pechblende. Les échantillons dont la texture -parait le plus homogène renferment encore des proportions considérables de substances étrangères. Le minéral que j'ai examiné provenait des mines de Joachimsthal en Bohême; il s'y trouve en petits amas, au milieu d'un calcaire lamelleux rougeâtre; la ma-