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REMARQUES Sur les observations précédentes, Par M. EBELMEN.
Il me paraît impossible de laisser passer sans rectification quelques-uns des faits énoncés dans les observations précédentes :
Page 444, ligne 16. Le premier brevet, où
l'action décomposante du charbon sur la vapeur d'eau soit indiquée, a été demandé le 7 décembre 1841 , deux mois après les essais d'Audincourt. Page 448, ligne 24. La chambre à air à double
porte n'est que l'indication d'un appareil parfaitement pratique et bien connu des métallurgistes sous le nom d'appareil Cabrol. Je maintiens qu'en traversant les deux à trois mètres d'épaisseur du combustible placé sur la grille, dans la cuve du fourneau (/), l'oxygène atmosphérique sera cornpléternent changé en oxyde de carbone, et que le four à reverbère établi à la suite devra être disposé comme un vé-
REMARQUES ,SUR LES OBSERVATIONS, ETC.
457 tages pour transformer certains combustibles en gaz. Page 44g, ligne ii. Un grand cylindre en fonte, établi dans un foyer spécial , nous a fourni la vapeur nécessaire pour toutes nos expériences, et nous a permis de constater très-clairement tous les faits relatés dans mon mémoire. Page 45o, ligne 2. Je dis précisément dans
mon mémoire, le contraire de ce qu'on me fait penser. « e4générateur érateur était placé à farrière du four, et le mélange d'oxyde de carbone et d'azote produit dans cet appareil traversait le cylindre en fonte placé dans la cheminée du four à puddler, pour arriver à l'orifice de sor» tic.» Les expressions mèmes que j'ai employées, mélange d'oxyde de carbone et d'azote, et toutes les considérations qui précèdent dans mon mémoire, prouvent jusqu'à l'évidence que, dans ma pensée , la transformation de l'oxygène de l'air en oxyde de carbone était tout à fait complète à la sortie des gaz du générateur. Le cylindre en fonte, dans ces expériences faites avec les gaz d'un générateur isolé dufour àreverbère, ne renfermait pas de
charbon, et .servait à réchauffer les gaz et à les transmettre, par un conduit placé sous la sole du four, devant la caisse à vent (Voir la fig. 3 , Pl.
ritable four à gaz. Je persiste à penser que l'emploi de cette forme de générateur présentera des avan(1) On appelle cuve, la capacité qui renferme le com-
bustible, toutes les fois que cet espace a une certaine hauteur. Les forges à soufflets qui servent dans les laboratoires pour faire des essais sont des fourneaux à cuve et à cendrier. (Voir le Traité des essais par la voie sèche,
t. I, p. 642, Pl. VIII.)
(1) La fig . 3, Pl. XVI, représente le générateur de gaz et le four à reverbère employés à Audincourt, en octobre 1841 C cuve du générateur A cendrier communiquant avec la cuve par l'a fente f: t tuyère par laquelle on introduisait de l'air seul ou de l'air et de la vapeur d'eau V couvercle du générateur fermé dans l'intervalle de deux charges ; D Cylindre placé dans la cheminée du