Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
REMARQUES 458 A l'appui de ce qui précède, je puis encore citer
les phrases suivantes extraites du rapport fait à l'Académie des sciences par M. Chevreul (Comptes
rendus, t. XIV, p. 475 ): « C'est en partant de ces considérations que M. Ebelmen a construit un petit fourneau, au moyen duquel l'oxyde de carbone produit par l'oxygène atmosphérique qui avait traversé une couche de charbon suffisamment épaisse, a été brûlé ensuite, pourvu encore de toute sa chaleur sensible. dans un four ) convenablement construit où affluait de l'air I)
chaud: La température ainsi développée, suffisait pour liquéfier la fonte.» Page 453, ligne 32. Les appareils employés et les procédés suivis dans mes expériences de 1842 et ceux dont on se sert actuellement à Andin-
court, ne sont nullement identiques à ceux qui sont décrits dans le brevet demandé le 22 dé-
cembre 1841. Dans ce brevet, il est dit expressé-
ment que l'action de Vair seul sur un cornbusfour, communiquant avec le générateur par le tuyau B; E Conduit placé sous la sole du four, qui transmet le gaz devant la caisse en tôle H H caisse en tôle percée de
deux rangées de trous qui lancent sur le gaz de l'air
chauffé à 250° pris dans le porte-vent du fourneau par le conduit G K espace où s'opère la combustion du gaz. M sole du four. N cheminée. 0 orifice de sortie des gaz brûlés (Voyez pour la description des fourneaux et des expériences les pages 465 et 467, tome 20, 3 série ).
Le générateur représenté fig. 1, Pl. XVI, m'a paru
préférable au précédent, en ce que les gaz combustibles ne perdent aucune partie de leur chaleur sensible en arrivant devant la caisse à vent. Cette condition se trouve réalisée dans les générateurs de gaz actuellement employés
à Audincourt.
SUR LES OBSERVATIONS, ETC.
459
tible donnerait un gaz contenant trop d'azote et trop peu d'oxyde de carbone, pour que sa combustion permît de dépasser certaines limites de température. Le mélange avec de la vapeur d'eau est indiqué comme nécessaire. Or, dans les essais en grand faits en 1842 avec le générateur représenté fig. 2 , Pl. XVI (voir Annales des mines, t. III, p. 210, 4e série), on a employé précisément le système rejeté dans ce brevet, la transformation des combustibles en gaz par de l'air seul , et 'on a pu produire ainsi les plus hautes températures dont on ait besoin dans l'industrie du fer. Ce procédé est le seul qui ait fourni jusqu'à présent, dans l'usine d'Audincourt, des résultats manufacturiers.
Quant à l'addition des fondants (Page 451 ligné 4), j'ai lu avec la plus grande attention le brevet du 22 décembre 1841 et les brevets antérieurs, et je n'y ai trouvé aucune indication qui fût relative à leur emploi. On dit même formellement dans le brevet du 22 décembre que l'on enlèvera de temps en temps, hors. du creuset du générateur, les cendres, scories, mâchefer qui s'y accumuleraient.
Les expériences d'Audincourt ont prouvé, de la manière la plus évidente, que le roulement
du générateur, fig. 2, Pl. XVI, était impossible sans la fusion complète des résidus de la combustion et sans l'addition des fondants. D'autres expériences ont prouvé ( mémoire cité p. 223
- et 258) que l'injection de la vapeur d'eau, ,par les mémes orifices qui servent a l'entrée de l'air, rendait impossible la fusion des cendres, même avec addition de fondants , et. par suite la trans-