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REMARQUES 46° formation des combustibles en gaz dans- tin. g& nérateur semblable à celui de la fig. 2. L'assertion relative à l'identité des appareils se
trouve reproduite par les auteurs des Observations dans le titre de la, fig. 2, Pl. XVI. Je nie
bornerai ici à contester l'exactitude de cette assertion , en faisant remarquer que la reproduction
de mon appareil, déjà connu et publié, n'aurait pu servir de base à une discussion qu'autant qu'on aurait mis en regard l'appareil bréveté.
Page 454 , ligne 22. La phrase que j'ai citée et qui est extraite textuellement du brevet de M. Paravicini est très-claire , et il ne me paraît pas possible d'y voir une autre idée que celle de la transformation des combustibles solides en gaz.
Page 455, ligne 2. Le titre et la légende du
plan joint au brevet de M. Sir' ont été reproduits textuellement (t. 2 , p. 371 , 4e série) dans la notice que j'ai rédigée à ce Sujet.
En résumé, il est reconnu que les premières expériences faites en 1841 à Audincourt sont antérieures de deux mois au brevet demandé le 22 décembre (I),
Il est constant que ces expériences ont été faites
en injectant de l'air seul ou mêlé de vapeur
d'eau, à travers un combustible en couche épaisse, contenu dans un véritable fourneau à cuve, muni d'un espace vide ou cendrier à sa partie inférieure. il est constant (et ces faits avaient pour témoins le directeur et tous les employés de l'usine) que les (I) Les journaux de l'usine d'Audincourt feint .1.oi de l'établissement de notre premier générateur tt du four à le suite, en octobre 1841.
46i gaz ainsi produits, avec des combustibles presque SUR LES OBSERVATIONS, ETC.
sans valeur, ont permis de maintenir à plusieurs reprises et pendant plusieurs heures consécutives, un four à réverbère à la chaleur blanche. La seule différence importante entre le générateur de gaz de 1842 et celui de 1841, consiste dans la substitution d'un creuset à un cendrier. Il n'est pas contesté que l'usine d'Audincourt n'ait étéla première où les expériences sur la forma-
tion des gaz combustibles aient donné lieu à des résultats devenus tout à fait pratiques. Il n'est pas moins certain que les procédés suivis dans cette usine diffèrent essentiellement des procédés décrits dans le brevet du 22 décembre. Je ne relèverai pas les insinuations personnelles que renferment les Observations. Le lecteur les appréciera. En étudiant la question par les ordres de l'administration, je n'ai fait que remplir un devoir, et j'ai dû chercher à rendre ma mission aussi fructueuse que possible, dans l'intérêt de l'industrie et de la science.