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EMPLOI DU CHARBON MAIGRE 498 à décrépiter et à passer à l'état menu, et par con-
séquent , comme il ne colle, ni ne fritte, il tra,-. verse facilement la grille. du Pour parvenir au résultat désiré, charbon maigre sur les grilles, il fallait donc : 1° empêcher le charbon menu de passer dans le cendrier; 2° faire brûler ce combustible avec plus d'activité; 30 lui lire produire de la flamme en brûlant. Voici comment ce triple but a été atteint. On a rapproché considérablement les barreaux des grilles. Ces barreaux étaient espacés de 12
à 15 millimètres, l'espacement a été réduit à 5 millimètres. Pour activer la combustion on a fait arriver au
moyen d'une buse en tôle, débouchant sous le
cendrier, un filet de vapeur pris à la chaudière et qui vient s'épanouir sous le cendrier hermétiquement fermé d'ailleurs au moyen de portes. Il en résulte un courant très-actif d'air affluant par la buse; cetair mélangé de vapeur détermine unecombustion vive. Probablement une partie de la vapeur d'eau , en passant à travers le charbon incandescent, se décompose, et de cette décomposition résulte une certaine quantité de gaz hydrogénés, et notamment d'hydrogène proto-carboné, qui produisent de la flamme. Quoi qu'il en soit, et indépendamment de toute explication, il est constant que l'emploi d'un jet de vapeur donne une grande vivacité à la combustion du charbon maigre, et produit une flamme qui peut atteindre communément 25 à 3o centimètres de longueur. Une fois qu'on se fut assuré, après les premières expériences, qu'on marchait dans une bonne voie,
SUR LES GRILLES DES CHAUDIÈRES.
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on chercha les conditions qui satisfaisaient. le mieux à la solution du problème, en ayant égard non-seulement au résultat technique, mais aussi (et en industrie c'est toujours là le point essentiel) aux données économiques de la question. En 1842 on a exécuté sur les mines de Vicoigne , à la fosse dite de Ficoigne, ou n° 2, une série d'expériences sous 'ce point de vue. Ainsi, on a fait varier la disposition des barreaux, celle du
cendrier, le diamètre de la buse d'introduction d'air, le diamètre de la prise de vapeur, celui de
l'orifice d'injection de la vapeur. On a essayé aussi d'éparpiller la vapeur en plusieur jets. Ces essais ont conduit à l'adoption des disposi.
tions et dimensions suivantes pour les diverses parties de l'appareil. Foyer. La grille doit être large. Elle doit avoir presque autant de largeur que de longueur. On lui donne à Vicoigne i "', t8 de largeur sur I"',24 de long. Les barreaux doivent présenter 5 millimètres tout au plus d'espacement. Le pont en maconnerie qui termine le foyer est monté à orn,6o au-dessus de la grille, et s'élève jusqu'à Om,20 du niveau inférieur des bouilleurs, lesquels par conséquent ne sont distants que de orn,7o de la grille. Cendrier.
L'espace au-dessous de la grille se
compose d'un vide prismatique long de im,20 , haut et large de or°,4o, lequel se relie latéralement
et vers le fond aux lignes terminales de la grille par des plans inclinés de 25à 3o degrés à l'horizon.
Le cendrier est fermé par devant au moyen d'une porte en fonte; et comme il est indispensable que cette porte soit très-hermétiquement