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RECHERCHES SUR LA COMPOSITION DES GAZ
Acide carbonique. Oxyde de carbone. Hydrogène Azote.
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(22)
(23)
Moyenne.
6,26 28,98 2,04 62,72
8,04 27,76 1,98 62,22
7,15 28,37 2,01 62,47
100,00 100,00
100,00
Je n'ai pu déterminer la proportion de vapeur d'eau contenue dans les gaz au gueulard ; mais cette quantité ne peut être que très-faible, puis-
qu'on n'emploie à peu près que des minerais grillés dans le lit de fusion.
Recherche du soufre clans les gaz du hautJburneau. Dans toutes les expériences dont je viens de don-
ner les résultats, je n'ai pas fait mention des composés du soufre qui pourraient cependant se rencontrer dans les gaz, puisqu'il existe du sulfure de fer en proportion notable dans les combustibles qu'on brûle clans le haut-fourneau. J'ai fait quelques expériences spéciales pour reconnaître s'il y
avait du soufre dans les gaz, et à quel état il s'y rencontrerait. En faisant passer le gaz aspiré au sommet, au milieu et à la base de la cuve, dans une solution d'acétate de plomb, la liqueur n'a pas noirci, bien
que j'aie opéré sur un volume très-considérable de gaz.
Il n'existe pas non plus d'acide sulfureux dans les gaz pris aux trois hauteurs que j'ai indiquées.
Je m'en suis assuré en faisant passer ces gaz à travers une dissolution aqueuse de chlore. La liqueur essayée par le chlorure de baryum après le passage des gaz, ne S'est pas troublée ; elle ne renfermait donc pas une trace d'acide sulfurique.
Enfin, pour reconnaître s'il existait du soufre
DES FOYERS MÉTALLURGIQUES, ETC.
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dans les gaz, autrement qu'a l'état d'acide sunreux ou d'hydrogène sulfuré, j'ai examiné les produits de la combustion dans le four à gaz. Il est bien évident que tous les composés du soufre devaient donner, dans cette Combustion, de l'acide sulfureux. En faisant passer un très-grand volume de gaz à travers la dissolution de chlore, j'ai ob-
tenu un trouble sensible par le chlorure de barium ; niais, en recommençant l'expérience de manière à pouvoir mesurer le gaz aspiré et à doser ainsi l'acide sulfureux , j'ai reconnu que pour 4"L,82 .de gaz aspiré à travers la solution de chlore, celle-ci n'avait produit, avec le chlorure de barium , qu'un trouble à peine sensible. Le soufre existe vraisemblablement dans les gaz à l'état de .sulfure de car-
bone, mais la proportion en est tout à fait inappréciable. En répétant les essais qui précèdent sur des gaz aspirés dans le voisinage des tuyères, à orn,24 au-
dessus ( gaz n° i5), on trouve qu'ils noircissent sensiblement la dissolution -d'acétate de plomb. Il existerait donc, dans les gaz de cette légion fourneau , une petite quantité d'hydrogène sulfuré qui se formerait probablement par la réaction de la vapeur d'eau contenue dans l'air atmosphérique sur le sulfure de fer que renferme le coke. Il est fort curieux de voir l'hydrogène sulfuré se former ainsi à une température aussi élevée que celle produite dans le voisinage des tuyères. Ce gaz est sans doute décomposé par le fer ou par la chaux
qu'il rencontre en s'élevant dans le fourneau, puisqu'on n'en trouve plus de traces à une certaine hauteur dans l'appareil. Tout le soufre se retrouve dans les produits fixes de l'opération, soit dans la fonte à l'état de sulfure de fer, soit dans le laitier Tome V, 844-
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