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RECRERCIIES SUR LA COMPOSITION DES GAZ
DES FOYERS MÉTALLURGIQUES, ETC.
I° Température propre des gaz au gueulard. A charge haute la température propre du courant de gaz n'est pas suffisante pour produire la fusion
Acide carbonique. . Oxyde de carbone. . Hydrogène Azote.
du soufre ( 112').
A charge basse, le soufre fond et reste trèsliquide, ce qui prouve que la température du courant n'est pas très-élevée au-dessus de son point de fusion. L'étain ne fond pas. La température des gaz est donc comprise entre oo° et 2 o 0° à charge basse.
Je-dois ajouter à ces renseignements que-trèssouvent les gaz des hauts-fourneaux au charbon de bois deviennent troubles après la charge en minerai , ce qui prouve que la température s'abaisse assez pour produire la condensation de la vapeur d'eau entrainée par les gaz. Comme cette proportion ne dépasse pas / 2 à 13 p. 0/0 du volume total du gaz , il faut, pour que la condensation
de la vapeur puisse s'opérer, que la température du courant s'abaisse, à charge basse, au-dessous de 5e à 600. Pour montrer que la température des gaz des fourneaux au charbon de bois est ordinairement très-peu élevée à leur sortie du fourneau, j'indiquerai encore le fait suivant.- Au fourneau de Bley (Haute-Saône), en 184° , trois semaines après
/a mise en feu, les gaz étant éteints au gueulard, on pouvait tenir la main plongée pendant trèslongtemps dans le courant sans éprouver autre chose qu'une fiiible sensation de chaleur. a° Dans la cure, à 8°',o4 au-dessous du gueulard et à o0,63 au-dessus du ventre. Je rappellerai que la composition des gaz du fourneau d:Audincourt, à cette hauteur, était la suivante (Annales des mines, t. XX , p. 409):
21
0,21 36,39
1,79 61,61
100,00
La tige en fer contenant le petit creuset avec un
fil d'argent est restée un quart d'heure dans le fourneau : elle en a été retirée chauffée au rouge cerise clair. L'argent était fondu. Le même essai a été répété, en substituant le cuivie rouge à l'argent. La tige d'essai est restée dans le fourneau. Le cuivre n'était pas fondu.
La température, dans cette partie du fourneau est donc comprise entre la fusion de l'argent et celle du cuivre. 3° Orifice pratiqué au contrevent , à on' ,90 au-
dessus de la tuyère. A cette hauteur, l'acide carbonique formé devant la tuyère est déjà complétement changé en oxyde de carbone.
Le cuivre fond. L'or fond également. La tige d'essai retirée du fourneau après 20 minutes de séjour, est chauffée au rouge presque blanc. Elle est recouverte de gouttelettes de fonte et de laitier, et creusée d'un- grand nombre de petites cavités produites probablement par la fonte en fusion ; mais elle ne s'est pas déformée dans le fourneau. 4° Dans la tuyère, le fer fond presque momentanément. Une tige de fer de 2 centimètres de diamètre s'est complètement fondue sur orn,25 de
longueur en moins d'une demi-minute, La pot:5,;941q y libud iissi pvebque insw/VemçDt,